Finie la guerre de légitimité. C'est du moins la conviction du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) présidé par M. Boudjenah. Fort du soutien du ministère du Travail, le rival de M. Benoui prône la légitimité de son organisation en organisant le premier conseil national du syndicat. “Pour nous, la question de la légitimité est une affaire close. La justice a tranché. L'autorisation accordée par la wilaya pour la tenue de cette rencontre le prouve”, explique la chargée de la communication du SNTE. Les travaux qui ont débuté hier en présence de quelques organisations et associations de divers créneaux ont été marqués par l'allocution de M. Boudjenah. Abordant la réforme du secteur de l'éducation, l'orateur déplore la non-implication “des représentants de l'éducation et des hommes du terrain”. Pour lui, “l'opération a été expédiée”. Résultat : diverses anomalies et lacunes. M. Boudjenah en citera quelques-unes. L'enseignement de la langue française à partir de la 2e année primaire peut avoir des résultats négatifs “l'élève étant très jeune”, il ne peut assimiler deux langues à la fois. “L'élève sera perturbé et ne pourra pas assimiler la langue nationale”. Idem pour l'introduction de signes latins. M. B.