Vendredi 13 octobre est la journée internationale de la prévention des risques de catastrophes.Cette journée aété choisie pour sensibiliser les peuples sur les dangers qu'ils peuvent encourir et afin qu'ils prennent les mesures nécessaires pour réduireles risques en cas de ces catastrophes naturelles. Parmi les pays les plus touchés par ces phénomènes (séisme, inondation, incendies, volcan, glissement de terres.....) sont le Vietnam, l'ile de Brunei, Bengladesh (zone inondable), les USA, le Japon et beaucoup d'autre.L'Algérie n'est pas un pays dangereusement touché et malgré cela il a connu plusieurs catastrophes entre 1994 et 2005. Quelles sont les conséquences de ces catastrophes naturelles? Certes, l'Algérie ne peut pas éviter ce genre de calamités naturelles néanmoins les responsables doivent savoir anticiper et prendre les mesures adéquates afin de diminuer les dommages qui peuvent, inévitablement, éviter en instaurant des programmes d'éducation et de sensibilisation auprès de toutes les couches de la société et en élaborant des plans et des stratégies qui peuvent réduire les répercussions des catastrophes, l'Algérie pourra, à ce moment-là, se mettre au diapason des pays comme le Japon, les USA ... Les catastrophes naturelles représentent un facteur d'instabilité sociale et un frein de développement économique. Ils engendrent d'énormes dégâts tels que : * Une destruction des infrastructures de base. * Une dégradation des conditions de vie de la population touchée. * Une destruction des habitations, des équipements publics et privés. * Des pertes humaines et Dégâts matériels très importants
Ces conséquences sont dues à une combinaison de facteurs : * Changement climatique. * Absence de mesures préventives. * Une urbanisation anarchique. * Absence d'une bonne culture des risques des catastrophes. Donc sommes-nous aptes à diminuer ces impacts néfastes sur la population algérienne. Et que faut-il faire pour éviter ou du moins diminuer des séquelles que peuvent engendrer de telles catastrophes? Pour répondre à cette question , nous avons eu l'honneur d'interviewer monsieur Djamel Mimouni, professeur à l'université de Constantine en physique théorique, président de l'association Sirius d'astronomie, vice-président de l'association arabe d'astronomie. Qui nous a déclaré en substance : « l'Algérie est plus ou moins prête : le séisme par exemple n'est pas prévisible, il peut se manifester à tout moment, la science actuelle ne peut ni prévoir ni anticiper ces catastrophes mais on peut prévoir des constructions qui peuvent amortir les conséquences , les spécialistes doivent s'assurer que ces structures respectent les normes anti sismique ensuite il faut avoir un plan de prévention des risques pour chaque zone urbaine, il faut aussi que l'information soit immédiate via tous les moyens d'informations. Qui peuvent donner toutes les renseignements dont la population aura besoin ». Objectif de cette célébration est de promouvoir une culture mondiale visant à réduire l'impact des catastrophes, en favorisant des mesures de prévention, d'atténuation et de préparation. Cependant la culture préventive, en Algérie, doit être inculquée à la population à tous les niveaux d'enseignement comme cela se passe au Japon, pays des tremblements de terre par excellence. Selsabila DJEGHAR Soleil(HEC)/Rédaction Digitale de "Liberté" (#RDL)