Plusieurs axes routiers sont devenus inaccessibles suite aux inondations provoquées par les dernières chutes de pluie enregistrées depuis le début de semaine à Jijel. Comme chaque hiver, il suffit de quelques gouttes d'eau pour que la circulation automobile devienne un véritable calvaire. Que ce soit au chef-lieu de wilaya ou dans d'autres agglomérations, le scénario des avaloirs bouchés revient dès les premières pluies de la saison. N'ayant pas trouvé où se déverser, les eaux de ruissellement s'accumulent dans les même tronçons routiers, poussant les automobilistes à rebrousser chemin et trouver un autre itinéraire pour se rendre à leurs destinations. À Jijel-ville, la zone de Rabta est devenue célèbre par ces inondations qui paralysent le trafic suite à des avaloirs qui n'arrivent plus à supporter le débit d'eau souvent élevé. Signalé à maintes reprises aux services de l'APC de Jijel, les usages de la route qui ne savent même plus à qui s'adresser, évitent d'emprunter ce tronçon afin d'éviter d'endommager leurs voitures. L'année écoulée, plusieurs conducteurs qui ont tenté de traverser cette route inondée, ont dû laisser leurs véhicules en panne après que l'eau se soit infiltrée dans le moteur, créant ainsi une scène désolante. Des familles entières, dont des enfants en bas âge, ont été obligées de descendre de leurs voitures en plein milieu d'une route inondée d'eau, sous le regard impuissant de leurs maris. La même situation a été enregistrée sur le tronçon reliant la localité de Tassoust dans la commune de l'Emir Abdelkader et la localité d'Achouat à Taher. Là aussi, un traitement urgent s'avère nécessaire afin d'éviter d'éventuels accidents qui peuvent être fatals. Les conducteurs, notamment ceux qui ne connaissent pas la région, se retrouvent plongés, en un court laps de temps, dans une gigantesque mare. La situation est plus complexe, puisque la chaussée ne possède même pas d'avaloir qui permettent d'évacuer les eaux pluviales qui stagnent comme dans une cuvette. Chaque saison hivernale le phénomène se répète, et l'indifférence des services concernés aussi, pénalisant ainsi les usagers de la route qui prennent leur mal en patience en attendant des jours meilleurs. RAYAN MOUSSAOUI