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L'Intersyndicale renoue avec la protesta
Elle appelle à un sit-in national samedi prochain à Alger
Publié dans Liberté le 22 - 11 - 2017

Les syndicats autonomes relevant de la Fonction publique (santé et éducation, essentiellement) et du secteur économique (postiers, électricité et gaz...), rassemblés au sein de l'Intersyndicale, ont appelé leurs adhérents à un sit-in national de protestation samedi prochain à la place des Fusillés, sise au Ruisseau (Hussein-Dey), à Alger.
En optant pour cette forme de protestation prévue de longue date, les membres de l'Intersyndicale ont expliqué, hier, lors d'une conférence de presse, qu'ils ne comptent pas s'en arrêter là, mais le sit-in de samedi prochain, insistent-ils, est la première opération d'une série d'actions de protestation envisagées. Le coordinateur national du Syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire (Snapeste), Meziane Mériane, a affirmé, à ce propos, que "devant la sourde oreille que fait le gouvernement vis-à-vis des syndicats autonomes, ceci n'est que le premier signal". "On a débuté avec une action médiatique qui sera suivie par d'autres, notamment des arrêts de travail, des marches, parce que la coordination des syndicats est décidée à aller crescendo et d'autres actions vont suivre. Il y a trop d'injustices", a-t-il indiqué. Pour étayer ses dires, il a cité l'exemple, fiches de paie à l'appui, de montants exorbitants de l'IRG que paye un fonctionnaire pour demander une diminution de cet impôt en guise d'aide et d'amélioration du pouvoir d'achat des travailleurs, et si "déséquilibre budgétaire il y aura, il sera compensé par l'impôt sur les grosses fortunes". Mais "malheureusement, l'impôt sur la fortune a sauté à l'APN. Donc, le message qui est envoyé est que l'embellie est pour eux, et la crise est pour le peuple et les fonctionnaires. Cela est inacceptable".
Lors de leur prise de parole, les responsables de l'Intersyndicale, à laquelle s'est joint le syndicat des imams, ont tous fait étalage de leurs critiques à l'égard de certaines questions suscitant l'inquiétude des travailleurs, à l'instar de la loi des finances de 2018. "Une loi qui, disent-ils, porte un coup dur au pouvoir d'achat des travailleurs, eu égard aux augmentations des taxes et impôts (carburants) qu'elle contient, et à ses effets négatifs sur le portefeuille du citoyen." Selon Sadek Dziri, le SG de l'Union des personnels de l'enseignement et de la formation (Unpef), "il y a une politique méthodique d'abandon progressif de l'Etat social". Le secrétaire général du Conseil des enseignants des lycées d'Algérie (Cela), Idir Achour, qui s'est indigné, pour sa part, du fait que "que de toutes les dispositions, celle inhérente à l'impôt sur la fortune soit la seule à être retirée", y voit "un signe clair" pour le "rejet en bloc de la loi des finances de 2018, comme elle l'a été celle de 2017", dit-il encore, en mettant en garde contre ses effets, notamment "l'explosion sociale vers laquelle on va tout droit", avant d'accuser le gouvernement de continuer à empêcher le dialogue social et la lutte organisée. Le président du Syndicat des praticiens de la santé publique (Snpsp), Lyès Merabet, a, dans ce sens, mis l'accent sur l'absence de dialogue avec le gouvernement en dépit des sollicitations des syndicats, tout en faisant état des restrictions sur les libertés syndicales, des licenciements de syndicalistes et des poursuites en justice. "Les portes du dialogue ne sont pas seulement fermées, elles n'existent pas", a-t-il indiqué.
D'autre part, à une question sur la mise en place de la coordination des syndicats autonomes, les syndicalistes réunis se sont dits "optimistes", contrairement aux précédentes tentatives de se rassembler pour créer un rapport de force. Mais encore une fois, "la balle est dans le camp du gouvernement. Va-t-il accepter une autre coordination qui sera un autre rapport de force que celui qu'ils avaient l'habitude d'avoir avec l'Ugta ?"
Les mêmes autorités qu'ils appellent de tous leurs vœux afin de lever l'interdiction sur les marches et rassemblements dans la capitale, "pour que les travailleurs puissent exprimer leurs préoccupations de manière pacifique".
Amar R.
[email protected]


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