Le Koweït s'est engagé mardi à poursuivre ses efforts de médiation dans la crise opposant le Qatar à l'Arabie Saoudite et ses alliés, lors d'un sommet des pétromonarchies du Golfe marqué par l'absence du roi saoudien. Cependant, signe des divergences autour du Qatar, les participants n'ont pas évoqué cette crise dans leur déclaration finale. Ce sommet du Conseil de coopération du Golfe (CCG) était le premier depuis la grave crise ayant vu l'Arabie Saoudite —qui domine ce groupe — et trois de ses alliés rompre en juin leurs relations diplomatiques avec Doha, menaçant l'existence même de cette alliance. Fondé en 1981, le CCG est une union politique et économique qui comprend l'Arabie Saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Koweït, le Qatar et Oman. Si l'émir du Qatar cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, dont le pays est au cœur du contentieux, a répondu présent lors de cet évènement annuel, le roi Salmane d'Arabie Saoudite a dépêché son ministre des Affaires étrangères Adel al-Jubeir pour le représenter. Les Emirats arabes unis et Bahreïn, alliés de Riyad, ont eux respectivement envoyé leur ministre d'Etat aux Affaires étrangères et le vice-Premier ministre. R. I./Agences