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9e partie
Le psychopathe
Publié dans Liberté le 30 - 01 - 2018

Résumé : L'inspecteur Omar se présente à Anissa pour lui dévoiler que son mari risquait une peine d'emprisonnement, si elle consentait à déposer une plainte... Mais elle se rebiffe... Le policier tente alors de lui faire admettre qu'il y a des lois pour protéger les femmes battues.

Anissa lève la main :
-Vous oubliez que notre société a aussi un autre regard sur les femmes... Celle qui osera entraver nos mœurs sera bannie à jamais par la famille.
-Nos mœurs ? Quelles mœurs ? Je vous parle de votre cas... Vous avez été agressée par votre mari, et je vous demande tout simplement de faire en sorte que cela ne se reproduise plus. N'aimeriez-vous pas vivre plus sereinement, sans appréhension, sans stress, et mener une vie plus saine, et plus normale ?
-Je vis bien, monsieur l'inspecteur... Je ne suis pas celle par qui tous les malheurs arrivent... Je considère que mon mari a tous les droits sur moi.
Elle se tut :
-Je ne veux pas que Mourad aille en prison... Il devrait plutôt partir, et sans tarder, à la recherche de notre petite Ilham...
Elle se remet à pleurer :
-Ma petite fille a disparu et vous voulez emprisonner mon mari.
L'inspecteur dépose une main réconfortante sur son épaule :
-Ce ne sera pas le cas, puisque vous le refusez... Cependant, j'aimerais vous poser quelques questions concernant votre fille... N'auriez vous pas une photo d'elle ?
-Si... Mais... Je ne sais pas où se trouve mon sac... Je pense que je l'ai égaré ;
-Que portait-elle au moment de sa disparition ?
-Heu... Une robe de couleur rose et des sandales blanches...
-Elle est brune, blonde...
-Plutôt brune, avec des cheveux et des yeux noirs. Oh Ilham, ma chérie... Où es-tu donc passée ?
-Portait-elle des bijoux ?
-Heu... Oui... De petites boucles d'oreilles en or en forme de cœur.
L'inspecteur se tait. Il est absorbé dans ses pensées, et ne relève sa tête qu'au bout d'un moment pour demander encore :
-Vous étiez au niveau de quel quartier, lorsque votre fille a disparu ?
-J'étais dans un salon de coiffure de la rue... L.
-Ne pensez-vous pas qu'Ilham avait reconnu quelqu'un de vos connaissances, et l'avait suivi ? Un voisin, une petite copine de crèche, un parent...
Anissa secoue sa tête :
-Non... Nous habitons bien plus loin, et nous ne connaissons personne dans ce quartier... Je... Je présume qu'Ilham avait remarqué des filles qui jouaient non loin du salon... Elle a voulu les rejoindre et s'est égarée.
L'inspecteur se gratte la tête :
-Bien... Je... Je vais vérifier les données que j'ai à mon niveau, et je vous reverrai sûrement demain dans la matinée...
-Vous allez me laisser sans nouvelles jusqu'à demain ?, s'écrie Anissa...
-Rassurez-vous, madame... Au cas où je trouverais quelque chose, qui vaudra la peine de vous être communiquée, je n'hésiterais pas à vous réveiller, même à minuit.
-Et pour mon mari ?
(À SUIVRE) Y. H.


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