Résumé : Anissa s'était enfin rendu compte que sa fille n'était pas au salon. Paniquée, elle s'était mise à crier. Son mari arrive sur les faits. Elle perd connaissance, puis revient à elle pour apprendre à ce dernier que leur fille avait disparu. L'homme ne semble pas avoir compris. Il secoue sa femme, et l'aide à se remettre debout, avant de lancer. -Je ne sais pas ce qui t'arrive, Anissa, mais ne penses-tu pas que tu devrais me donner quelques explications ? Anissa s'avance et regarde autour d'elle. Elle repousse quelques femmes qui se trouvaient sur son chemin, et se met à courir vers l'angle de la rue en criant à tue-tête. -Ilham... Ilham. Où es-tu ? Maman te demande de revenir tout de suite. C'était au tour de son mari de piquer une crise de nerfs. -Ilham a disparu !, s'écrie-t-il. Ilham a disparu ! Comment cela ? Elle était bien avec toi dans ce salon ? Anissa se cache le visage et se remet à pleurer. -Oui, elle était avec moi. Elle est sortie, alors que j'étais en train de me faire coiffer. Mourad la tire violemment par le bras. -Tu étais en train de te faire peinturlurer et tu as abandonné ta fille ? Regarde-toi donc un peu.Tu ressembles à une poupée de cire. Il se retourne et remarque l'attroupement qui s'était formé autour d'eux. -Notre fille a disparu Anissa, et tu es en train de nous donner en spectacle. Tout à coup, il se met à hurler. -Je te tuerais si je ne la retrouve pas tout de suite. Je te tuerais Anissa, et de mes propres mains. Quelqu'un s'interpose entre eux, mais Mourad le repousse et lui assène un coup de poing au visage, avant de se retourner vers les autres. -Le spectacle est à votre goût, hein ? Vous vous délectez des malheurs des autres ? Ma fille vient de disparaître, et vous êtes là à nous narguer. Il se met à hurler en brandissant le poing. -Allez-vous-en. Allez-vous-en. La foule se disperse. Les femmes retournèrent à l'intérieur du salon, sans pour autant battre en retraite. Pour ne rien rater de ce spectacle impromptu, elles s'étaient postées derrière la porte vitrée. Mourad prend une lente inspiration avant de lancer : -Qu'as-tu fait, Anissa, lorsque tu as constaté que ta fille n'était plus auprès de toi ? La jeune femme met son bras en bouclier, pour se protéger des coups que son mari n'allait pas tarder à lui asséner. Comme elle ne trouvait rien à répondre, il reprend d'une voix plus agressive. -Alors... J'attends. Qu'as-tu fait ? -Je viens de m'en apercevoir. -Ah ! Ce qui veut dire, que tu ne sais même pas quand, ni comment ta fille était sortie du salon de coiffure. -Non. J'étais occupée. Il lui donne une gifle si violente qu'elle trébuche et tombe de tout son long sur le trottoir. -Mourad, s'il te plaît, Ilham est aussi ma fille, s'écrie-t-elle, en mettant ses mains devant son visage. Il lui donne un coup de pied qui la pliera en deux, puis se met à la rouer de coups. -Tu oses encore dire que c'est ta fille. Tu la laisses disparaître et tu... (À SUIVRE) Y. H.