“Nous ne voulons pas un taux de réussite inférieur à 95% notamment pour les épreuves de la 6e et du BEF”, a exigé M. Benbouzid. Les choses seront facilitées par “une probable deuxième session de la 6e au mois de septembre et un système de rachat pour les deux épreuves”. Dernières consignes de la tutelle avant le coup d'envoi des examens de fin d'année. Le ministre de l'Education nationale a réuni, hier, au siège de son département les directeurs de l'éducation des wilayas en vue de débattre des dernières retouches de la préparation des examens et de la prochaine rentrée scolaire. Deux volets sur lesquels le premier responsable de l'Education s'est montré intransigeant. “Nous ne voulons pas un taux de réussite inférieur à 95% notamment pour les épreuves de la 6e et du BEF”, a exigé M. Benbouzid. Les choses seront facilitées par “une probable deuxième session de la 6e au mois de septembre et un système de rachat pour les deux épreuves”. Se voulant rassurant en direction des parents, le ministre a indiqué que le recours à ces deux examens est loin d'être une volonté d'exclure les élèves des écoles, mais de diagnostiquer le mal en vue de trouver la solution idoine. “Il s'agit de faire une évaluation en se basant sur des indicatifs. Et c'est ce qui explique le recours à une épreuve nationale pour le BEF et le bac”, a insisté Benbouzid. Et d'ajouter : “Ces deux examens permettront d'évaluer la maîtrise des compétences fondamentales à savoir : écrire, lire et compter”. En attendant d'introduire la connaissance des langues étrangères et l'informatique, un observatoire chargé de recenser les indicateurs de l'application de la réforme du système éducatif verra le jour incessamment, a annoncé le ministre au cours d'un point de presse. Plus de 2 millions d'élèves sont appelés à subir les trois examens de fin d'année. Le coup d'envoi sera donné le 22 mai prochain avec l'examen de la 6e au nord du pays. Les élèves du Sud y postuleront une semaine après. “À partir de la prochaine rentrée scolaire, l'examen sera national. Les conditions climatiques ne seront plus avancées car d'ici là tous les établissements scolaires de la région seront dotés d'un système de climatisation”, a promis Benbouzid. Les élèves sont admis d'office au moyen avec une moyenne de 5/10 à l'examen ou avec la même moyenne annuelle. Les recalés seront rachetés ou selon le cas prendront part à une deuxième session au mois de septembre. Ce qui est peu probable puisque le ministre n'a pas caché son intention de “réguler les résultats” de cette épreuve. Prévu à partir du 6 juin prochain, le BEF aura pour la première fois depuis plus de 20 ans un cachet national avec 778 802 candidats dont 52,31 filles et 47,69% de garçons. Le nombre de postulants a enregistré une hausse de 84 528 élèves par rapport à l'année précédente. Deux modes d'admission seront appliqués : le premier consiste en l'obtention d'une moyenne de 10/20, et le second a trait au calcul par trois de la moyenne annuelle. Pour ce qui est du bac, qui aura lieu également au niveau national du 11 au 14 juin, le nombre des candidats a connu une baisse de 13 189 candidats par rapport à 2004. Pas moins de 569 586 candidats scolarisés et libres y prendront part. Selon le ministre de l'Education nationale, les programmes scolaires ont enregistré une couverture importante dont il se félicite. 95% pour le cycle moyen et 85% pour le secondaire. Abordant le bac et le BEF sportifs introduits pour la première fois, Benbouzid dira que les épreuves se déroulent dans “de bonnes conditions et les candidats sont rassurés”. M. B.