En visite de travail, hier, à Annaba, l'ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, a exprimé sa satisfaction devant le nombre de réalisations qui ont été faites à travers le pays dans le cadre de la coproduction et de la coopération, durant ces dernières années. Rappelant qu'il a déjà exercé en qualité d'ambassadeur entre 2007 et 2012, Xavier Driencourt s'est dit heureux et fier d'être revenu en Algérie, un pays qu'il affectionne particulièrement. "Je suis fier de voir toutes les réalisations industrielles algériennes et franco-algériennes, algéro-françaises, et je vois, entre mon premier et mon deuxième séjours, un certain nombre de dossiers qui ont avancé, progressé dans la bonne direction", s'est félicité le diplomate français en rappelant qu'il a participé, il y a dix ans, avec le président d'Alstom à l'inauguration du métro d'Alger. "Il y avait, à l'époque, des projets en cours, dont le projet Citam. Aujourd'hui, cinq ans après, je reviens à Annaba, et je vois que non seulement cette usine fonctionne, mais aussi qu'elle produit des tramways pour une dizaine de villes algériennes et, surtout, qu'elle est aux standards internationaux", devait-il souligner non sans une certaine fierté. Xavier Driencourt a saisi l'occasion de cette rencontre pour rappeler que les tramways des villes d'Ouargla et de Sétif seront respectivement opérationnels le 19 mars et le 8 mai prochains. Il se félicitera aussi du fait qu'après l'entrée en activité de l'usine Renault, un deuxième constructeur automobile, en l'occurrence Peugeot, s'installe dans la wilaya d'Oran, de même que des laboratoires pharmaceutiques français. "Au total, ce sont 17 accords bilatéraux qui ont été signés lors de la visite du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, en décembre dernier", indiquera l'ambassadeur lors de la conférence de presse qu'il a animée en marge de la visite qu'il a effectuée dans l'enceinte de l'unité Cital. Répondant aux questions des journalistes présents à cette rencontre, Xavier Driencourt expliquera qu'il est à Annaba dans le cadre du travail, qu'il a rencontré les agents du consulat général avec lesquels il s'est réuni afin de s'enquérir de leur situation, qu'ensuite, il s'est rendu dans les bâtiments de l'Institut français où des travaux de rénovation et de modernisation sont en cours avant son inauguration officielle, le 18 avril prochain. "Avec le consul général, Patrick Poinsot, nous avons rencontré le wali, le P/APW et le P/APC d'Annaba pour parler des perspectives de coopération de cette wilaya avec la France, de même que nous avons déjeuné avec diverses personnalités des secteurs économiques, culturels et universitaires de la région. Notre visite ne revêt pas un caractère économique, uniquement", dira avec malice le diplomate. Abordant la problématique des visas, l'hôte d'Annaba se montrera réservé en indiquant que le visa n'est pas un droit, c'est un acte de souveraineté. Il paraphrasera le président Emmanuel Macron pour expliquer que des décisions sont prises par les consuls généraux à Alger, Oran et Annaba en matière d'octroi de visas. "Le gouvernement donne des orientations dans le cadre d'une réglementation qui n'est pas uniquement française, mais qui est également une réglementation Schengen à plusieurs pays. Il y a donc des règles à respecter", conclura Xavier Driencourt. A. Allia