Au cinquième jour du jeûne, les produits alimentaires de large consommation affichent une hausse sensible malgré la disponibilité, a-t-on constaté, hier, à travers différents marchés de fruits et légumes de Tiaret. Ainsi, l'envolée de la mercuriale a voulu que les prix ont caracolé du simple au double, voire au triple. Au marché de la place du 17-Octobre, du quartier Belle-Vue, de Sonatiba... ou à travers les achalandages dits informels implantés un peu partout, la tomate, la salade verte et la courgette, qui étaient vendues à 50 DA avant le Ramadhan, sont cédées à 120-150 DA, la carotte, le navet et l'artichaut sont passés de 40 à 80 DA, l'aubergine de 80 à 120 DA, alors que le prix affiché pour le haricot vert oscille entre 300 et 350 DA. S'agissant des fruits, et hormis la pastèque qui est cédée au prix abordable de 50 à 60 DA, les autres affichent une exorbitance singulière quand on sait que le melon est cédé à 170 DA/kg, la pomme atteint 700 DA, la pêche de 250 à 350 DA, la nèfle et la fraise à 250 DA, la banane à 320 DA, alors que le citron est cédé entre 300 et 400 DA. Cependant, outre les produits alimentaires dont les prix sont fixés ou plafonnés, comme le pain, le lait en sachet, l'huile de table, le sucre, la mercuriale a pris des ailes pour ceux largement prisés durant le mois de Ramadhan. Ainsi, les dattes sont cédées entre 350 et 800 DA, les raisins secs entre 750 et 1 400 DA, les pruneaux entre 750 et 850 DA et les abricots secs à 1 400 DA. Nonobstant, la hausse des prix touche aussi les viandes, voire le poulet, qui était vendu à 220 DA avant le Ramadhan, celui-ci a atteint 340 DA au premier jour avant de revenir à 300 DA, la dinde de 420 à 450 DA, les viandes rouges entre 900 et 1 200 DA pour la bovine et 1 200 à 1 500 DA pour la viande ovine, alors que l'escalope de dinde est cédée à 800 DA. R. SALEM