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Confusion de genres
Cinquante ans de cinéma africain sur la croisette
Publié dans Liberté le 22 - 05 - 2005

À l'occasion de la célébration des 50 ans du cinéma africain par le Festival de Cannes, le Fonds Sud, en collaboration avec quelques partenaires, a organisé une panoplie d'activités en marge de la manifestation cannoise.
Au programme, conférences, projections de films et leçon de cinéma de Sembene Ousmane. Pour l'occasion, le pavillon Sud est devenu un point de chute de tous les professionnels du cinéma du Sud. Parmi eux, figurent Saïd Ould Khelifa, Souleymane Cissé, Liazid Khodja, Nour-Eddine Saïl, Sembene Ousmane, Farid Boughedir, Rithy Pan, Jillali Ferhati et Nabil Ayouche. Par ailleurs, les deux événements les plus marquants, et autour desquels les gens se sont rencontrés, sont les projections non-stop qui se déroulent sur place et la conférence sur l'Esthétique du cinéma africain qu'a abritée le pavillon Sud. Même si les conditions de projection ne sont pas toujours idéales, il n'en demeure pas moins que cela offre l'occasion aux producteurs, professionnels et surtout aux critiques de cinéma du Sud de visionner les films qu'ils auraient ratés dans les autres festivals. Parmi les films projetés, on retrouve le dur et poétique Mémoire en détention du Marocain Jillali Ferhatti, offrant un plaisir indescriptible avec ses raccords subtils et jouissifs avec lesquels il nous introduit délicieusement dans la mémoire chaotique de son personnage amnésique, avant de nous faire sortir et nous faire vivre son vécu. Ensuite, Le Prince du Tunisien Mohammed Zran, Fatima, l'Algérienne de Dakar du Mauritanien Med Hondou et Les Artistes du théâtre brûlé du Cambodgien Rithy Pan. S'agissant des conférences, CFI, FRI, Jeune Afrique, Arte et Les Cahiers du cinéma ont organisé une table ronde intitulée “Regards singuliers, auteurs singuliers, une recherche esthétique permanente”, censée être aussi une émission radiophonique animée par Catherine Ruelle de RFI, elle a fini par se révéler sans intérêt, sinon par mettre en évidence les confusions entretenues au sujet du syntagme “cinéma africain”. D'une part, plusieurs personnalités, non prévues, ont été conviées à la dernière minute. C'est le cas de Lakhdar Hamina, qui a quitté le plateau en déversant sa colère. Ce départ a eu comme origine la réaction du producteur tunisien, Mohammed Attia, aux propos de la journaliste de RFI qui focalisait son discours répétitif et rébarbatif sur Sembene Ousmane et le cinéma africain, en excluant implicitement celui de l'Afrique du Nord et, du coup, la seule Palme d'or africaine présente sur le plateau. Plus tard, Sembene Ousmane quitte aussi le plateau pendant que Souleymane Cissé, Grand Prix du jury au festival de Cannes 1983, a préféré garder le silence du sage. D'autre part, d'autres invités prévus pour faire une communication, comme le critique Olivier Barlet, n'ont pas eu la parole et Farid Boughedir a été interrompu dans son exposé sur l'esthétique du cinéma africain. Evidemment, tout le monde a compris que cela n'obéissait aucunement à une quelconque malveillance de la part de la journaliste de RFI. Il faudra mettre cela sur le compte du dur exercice d'improvisation et surtout de la confusion de genres, mélangeant table ronde permettant le déploiement de la pensée, et émission radiophonique, la rétrécissant, vu la contrainte du temps.
T. H.


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