Le Premier ministre n'a pas omis de faire un appel du pied aux étrangers en promettant des conditions et des avantages attractifs en termes d'investissement dans le domaine des nouvelles technologies. Bref mais précis, le discours d'Ahmed Ouyahia, hier, lors de l'ouverture au CIC du sommet international sur les villes intelligentes, a mis l'accent sur certaines priorités du gouvernement dans le domaine des nouvelles technologies. "Votre rencontre revêt un intérêt particulier pour notre gouvernement car elle se penche sur quelques-uns de nos défis nationaux majeurs dont je citerai en particulier : l'association de notre jeunesse au developpement du pays, la valorisation des nouvelles technologies de l'information et l'association des capacités de notre communauté à l'étranger et au developpement national", a-t-il indiqué précisant, entre autres, que "s'agissant des start-up basées sur les nouvelles technologies de l'information, elles se comptent encore par centaines seulement car c'est un modèle nouveau dans notre pays qui connaîtra certainement un developpement futur accéléré". Et pour remédier à ce déficit, Ouyahia n'hésite pas à faire appel à nos compétences nationales expatriées. "L'Algérie ne fait pas de distinction entre citoyens résidents et ceux d'entre eux établis à l'étranger", a-t-il affirmé en guise d'entrée en matière, avant de soutenir : "Les nouvelles technologies de l'information constituent un pont virtuel par lequel nos compétences à l'étranger peuvent, depuis leur pays de résidence, contribuer efficacement au développement de l'Algérie dans tous les domaines." Ouyahia fait le constat de "l'Algérie qui dispose de ressources appréciables dans tous les domaines" reconnaissant, toutefois, que "le pays a, en revanche, un grand besoin de savoir et d'expérience, notamment dans le domaine des technologies. Cette expérience et ce savoir sont disponibles en quantité et en qualité chez nos compatriotes exerçant dans les pays développés". L'occasion propice, donc, pour l'orateur, de demander aux compétences algériennes établies à l'étranger de "concourir au développement de l'Algérie". Ouyahia ne manque pas non plus de faire un appel du pied aux étrangers en leur lançant : "Si mon pays offre des avantages attractifs aux investissements en général, il sera disposé à accorder aux investisseurs dans les nouvelles technologies de l'information des conditions et des avantages encore meilleurs." Les recommandations seront transmises au gouvernement Le sommet international sur les villes intelligentes qui se déroule depuis hier au Centre International des conventions (CIC) prendra fin aujourd'hui avec des recommandations et autres propositions qui seront transmises au gouvernement et à différents intervenants. C'est du moins ce qui nous a été assuré hier, en marge de l'événement, par Fatiha Slimani, conseillère d'Abdelkader Zoukh, wali d'Alger et chef du projet Alger, ville intelligente sur le volet inhérent à l'investissement. "L'objectif de la wilaya est d'assister et d'accompagner la jeunesse algérienne dont notamment les universitaires, et d'offrir un environnement professionnel adéquat pour garder notre matière grise au pays." Notre interlocutrice évoquera, en ce sens, "des projets concrets qui vont voir le jour, pas moins de 30 implémentations intégrées à la plateforme urbaine et le positionnement d'Alger en tant que capitale régionale". Et de poursuivre : "Nos équipes travaillent avec celles de la Banque mondiale pour la création d'un fonds d'investissement et surtout tout un programme de soutien à la jeunesse algérienne en matière des nouvelles technologies." Il est question du Forum économique qui, à son tour, travaille sur un vaste programme d'aide et de soutien à une dizaine de start-up algériennes qui vont, entre autres, bénéficier de formation. Voir galerie photo en cliquant ICI Nabila SaIdoun