L'association des professeurs de français de la wilaya d'El-Tarf, présidée par Aggab Saïd, ex-inspecteur de français en retraite, a organisé son cinquième séminaire. Le thème développé portait sur l'utilisation du spectacle dans les classes de langue, en particulier la langue de Molière. Car cette dernière est en train de perdre du terrain au détriment de la langue de Shakespeare pour différentes raisons, notamment la place de l'anglais qui est la plus utilisée pour l'accès aux nouvelles technologies. L'ouverture s'est effectuée en présence du directeur de l'éducation, Djilali Azzedine, du vice-recteur de l'université, Djedid Salah (docteur en art populaire), du président national de l'association des professeurs et du chargé culturel du consulat de France à Annaba. Cette rencontre sur "le spectacle dans les classes de langues", une thématique fort intéressante, n'a pas attiré grand monde. D'ailleurs, l'exposé d'ouverture a été développé en face d'un auditoire complètement vide, mis à part les invités de l'Ouest, des habitués du séminaire de Tébessa, de Sétif, de Guelma, de Skikda, etc. L'introduction du spectacle en classe permet selon l'exposant d'intéresser plus les apprenants. Il invite les praticiens de la classe pédagogique d'user du théâtre, de la chanson, du karaoké, du one-man show (humour), de la comédie musicale, la poésie... À ce propos, le professeur Abenour Fadel a mis en exergue toutes les facettes pour mener ce genre de cours, illustré par des images prises avec ses jeunes potaches pendant qu'il donnait le cours. La clôture de ce séminaire de trois jours sera marquée par des recommandations, qui pourront sans aucun doute aider les jeunes professeurs pour la mise en application des nouvelles méthodologies d'enseignement, en particulier l'approche par compétence, etc. Tahar BOUDJEMAA