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Les oubliés de la société
Les malades mentaux livrés à eux-mêmes à Tébessa
Publié dans Liberté le 29 - 05 - 2005

La beauté de l'antique Thévest commence à s'effacer, petit à petit, laissant place à la laideur.
La mauvaise prise en charge des malades mentaux est l'une des causes de cette déliquescence. Ces derniers poussent comme des champignons et envahissent, autant les grandes artères que les petites ruelles de la ville.
La plupart d'entre eux viennent des villes limitrophes, telles que Souk Ahras, Khenchela ou encore Oum El-Bouaghi. Ce qui rend encore plus ardue leur recensement. Ils sont sur un trottoir, un banc de parc ou dans un coin de rue, transformant la ville en un lieu de prédilection.Ces sans-abris, mentalement déficients et qui, pour la plupart ont des familles, sont rejetés et abandonnés à leur sort.
D'autres, placés dans des centres spécialisés, sont neutralisés à coups de tranquillisants et immédiatement renvoyés dans la rue, parce que les centres psychiatriques sont soit saturés soit démunis de moyens suffisants pour une prise en charge sérieuse. Ne jouissant d'aucun droit, ils n'ont plus qu'à se résigner et essayer de survivre dans la rue, non sans conséquences. Ils sont confrontés, quotidiennement, aux regards indifférents des gens et aux insultes des gamins. Regarder leurs reflets dans une vitrine les sort de leurs réserves.
Ce phénomène est, malheureusement, en constante prolifération. Ces personnes officiellement malades sont partout. On les voit dans les cafés, les restaurants, les marchés, les stations de bus et taxis et même sur les voies ferrés. Parfois, aussi, endormis sur un trottoir devant l'indifférence des gens qui passent. Mais le plus grave est que certains sont violents et agressifs et réputés très dangereux. Ils s'en prennent aux passants, agressent certains, crachent sur d'autres sans oublier les insultes. Ils font tout pour que les passants, particulièrement les femmes et les enfants, soient terrorisés et changent de trottoir dès qu'ils aperçoivent un “mahboul”.
Cette situation, dans laquelle se morfond cette catégorie de gens marginalisés, est des plus précaires. Elle devient de plus en plus embarrassante et les autorités concernées sont appelées à agir au plus vite.
Mohamed B.


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