À l'exception de certaines artères principales où des infrastructures publiques (wilaya, APC, daïra et autres), y ayant pignon sur rue, font l'objet de ramassage d'ordures et d'entretien quotidien par les agents de la voirie municipale, les autres quartiers et cités du chef-lieu de wilaya, une ville dépassant les 80 000 habitants, demeurent jonchés de sacs de poubelle entassés et des ordures, depuis une longue période. Ces derniers, fréquentés par des chats et chiens errants, et toutes sortes d'insectes vecteurs de pathologies diverses, dégagent des odeurs nauséabondes. Pis encore, même les artères et les rues concernées par l'itinéraire du camion-poubelle de la voirie municipale ne sont pas épargnées par la présence de détritus et immondices éparpillés à même le sol, puisque les agents municipaux se contentent uniquement du ramassage des sacs-poubelles. La ville d'Oum El-Bouaghi était citée en exemple pour sa propreté et son hygiène, faisant des jaloux parce que des agents municipaux sont affectés dans les quartiers pour ne rien laisser après le passage du camion de poubelle : cette époque est révolue pour laisser place à une cité croulant sous les ordures, abandonnée la nuit aux chats et chiens errants. L'opération "démoustication" entreprise auparavant par les services municipaux n'a pas eu lieu cette année, alors que la prolifération du moustique "tigre" fait l'actualité dans d'autres régions du pays. En dépit de l'initiative de la campagne de volontariat de nettoiement, entreprise auparavant chaque week end par le chef de l'exécutif, en compagnie de citoyens sur plusieurs artères du chef-lieu de wilaya, très appréciée par les habitants de la ville, et ayant fait le buzz sur les réseaux sociaux, la ville d'Oum El-Bouaghi croule sous les ordures. Enfin l'absence remarquée de la société civile, du mouvement associatif et autres associations de quartiers, censés créer une dynamique en matière d'initiatives (embellissement, hygiène, valorisation du patrimoine culturel...) est toujours remarquée ! K. Messaad