La dégradation de son cadre de vie, en raison de l'absence de projets de développement local, a soulevé le courroux de la population. Les habitants de la commune de Guelta Zerga située à l'est de Sétif dénoncent la dégradation de leur cadre de vie en raison de l'absence de projets de développement local. Ne voyant rien venir, ces derniers n'ont pas manqué de dénoncer l'indifférence des élus locaux, qui se sont succédé à la tête de l'hôtel de ville, quant aux doléances tant soulevées par les citoyens. En effet, le manque de l'eau potable est en passe de devenir un véritable casse-tête pour la population. Selon leurs dires, une grande partie des citoyens est privée de ce liquide précieux à cause de la mauvaise gestion de cette denrée. "Cette situation profite aux propriétaires des citernes-ambulantes qui nous offrent l'unité à 1000 DA. Nous avons, à maintes reprises, sollicité les responsables de l'ADE et ceux de l'APC pour trouver une solution à ce problème, mais en vain", nous dira un habitant de cette commune. Par ailleurs, l'aménagement urbain fait défaut dans plusieurs cités à l'instar de la cité 118-Logements et à celle des 146-Logements. "La situation est devenue insupportable. La poussière a investi nos maisons. À cause de la poussière, plusieurs personnes notamment les personnes âgées et des enfants en bas âge sont atteints de maladies respiratoires et allergiques. Ainsi, à la moindre précipitation toute la ville se transforme en véritable bourbier", ajoutera notre interlocuteur. La ville croule aussi sous les ordures, a-t-on constaté. Par ailleurs, la polyclinique de la commune construite dans les années 80 ne répond plus aux attentes et aspirations des citoyens. Cette dernière manque de nombreux services vitaux, à l'instar de celui des urgences et la maternité. Sur un autre plan, la commune de Guelta Zerga manque du foncier constructible pour abriter des projets de développement comme des programmes de logements. La situation s'est davantage aggravée en raison de la prolifération des constructions illicites. Ces dernières poussent comme des champignons. "Des constructions illicites ont paralysé la réalisation du projet de route de double voie qui devrait relier la route menant à Ferdjioua à la RN 77 puis l'échangeur de la nouvelle autoroute menant au port de Djendjen (wilaya de Jijel)", précisera une source bien informée. A. LOUCIF