Le professeur, docteur d'Etat en sciences politiques, spécialiste dans le droit de l'information, Brahim Brahimi est décédé, hier, à l'âge de 72 ans, dans un hôpital parisien des suites d'une lourde maladie. Le défunt avait intégré l'université algérienne en tant qu'en enseignant et chercheur, au début des années 90, soit juste après avoir obtenu, fin des années 80, son doctorat à l'université française, Paris II. Il avait depuis enseigné pendant de longues années à l'institut des sciences de l'information et de la communication (Isis, ex-Itfc), à Alger. Les péripéties de la décennie noire n'allaient pas le décourager à rester au pays. Son expérience et son aptitude lui vaudront d'être nommé comme le premier directeur de l'école nationale supérieure de journalisme et des sciences de l'information, (Ensjsi), créée en 2009. Il ne tardera pas, néanmoins, à quitter l'école pour des raisons contraire à ses convictions. Politiquement engagé, même s'il ne se revendique d'aucune chapelle, le défunt professeur a été par ailleurs l'auteur de plusieurs ouvrages dont «Le Pouvoir, la presse et les intellectuels en Algérie», «Le Pouvoir, la presse et les droits de l'homme en Algérie » parus aux Editions l'Harmattan. (Lire l'intégralité de l'article dans notre édition papier de demain). F.A.