Exclu à la 43e minute de jeu par l'arbitre Boukouassa suite à une altercation verbale avec son assistant, le milieu de terrain Hamza Aït Ouamer risque de rater quatre rencontres, selon le code disciplinaire de la FAF. L'article 57 précise, en effet, dans ce registre du "comportement antisportif" que "tout propos injurieux, diffamatoire ou grossier envers un officiel de match est considéré comme un comportement antisportif". "Il est sanctionné par quatre matches de suspension ferme pour le joueur fautif et quarante mille dinars d'amende", note ledit article. Hamza Aït Ouamer risque, ainsi, fort de voir sa phase aller sérieusement compromise au cas où la commission de discipline de la LFP mettrait en application le contenu de cet article 57 sans prendre, pour autant, les circonstances atténuantes telles que révélées par le joueur à sa sortie du vestiaire. "Je vous jure que c'est le juge assistant qui m'a insulté en premier. Certains officiels se croient tout permis. Il m'a tenu des propos grossiers. Comme tout être humain, j'ai réagi. Mais je ne suis pas fautif. Et dire que je ne me suis jamais senti aussi bien dans un club que je le suis actuellement depuis mon arrivée au MCO. L'ambiance au stade était belle, le match se déroulait dans un fair-play total, je me sentais bien, j'avais de bonnes sensations, jusqu'à ce que cet arbitre me fasse sortir complètement de mon match. Je n'y comprends plus rien. J'ai comme l'impression que je suis ciblé", pestait, dégoûté, un Aït Ouamer resté classe malgré tout. Dans le même registre polémique, le manque de respect dont a fait preuve Feham Bouazza envers son entraîneur Aïssa Kinane, dans le vestiaire après le match, ne devrait, cette fois-ci, pas passer comme si de rien n'était. Des informations persistantes laissent croire en un départ précipité de Feham bien avant la fin de la phase aller, d'autant plus que certains cadres du vestiaire commencent sérieusement à se lasser du comportement de caïd de leur coéquipier trentenaire. Quelques joueurs auraient même exprimé, en off, leur désir de voir Feham quitter l'équipe le plus rapidement possible "afin de préserver l'esprit de groupe". Rachid BELARBI