Le prix du mérite Matoub-Lounès, décerné hier à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, à l'occasion de la 20e année de la création de la fondation Matoub-Lounès, a été remis à la diva de la chanson kabyle, Nouara, alors que la mère du Rebelle, Nna Aldjia, absente à la cérémonie pour des raisons de santé, a été honorée à la même occasion.La chanteuse Nouara, qui ne s'attendait pas, en fait, à une telle distinction, s'est dit venir pour rendre, à sa manière, un hommage à Lounès, qui était un frère et un fils ! Nouara n'a pas caché son souhait de voir "la maison de Lounès restée patrimoine du village comme souhaité par l'artiste lui-même de son vivant". Toutefois, a-t-elle ajouté, "je ne suis pas en train de faire de la politique". Il est à souligner que cette cérémonie a été marquée par un gala artistique auquel avaient pris part Hacène Ahrès et le chanteur Ali Meziane, ainsi que de nombreuses voix montantes de la chanson et d'élus dont le maire de Tizi Ouzou, le P/APC d'Alger, un représentant de l'APW et un représentant de la wilaya. La sœur du Rebelle, Malika Matoub, avait, lors de son intervention, remercié toutes celles et tous ceux qui ont contribué à l'organisation de cet hommage à son frère, célébré à l'occasion du 20e anniversaire de la création de la fondation Matoub-Lounès. Il est à rappeler que l'association Amgud de Drâa El-Mizan, en collaboration avec la fondation Matoub-Lounès, organise aussi, et depuis 2007, "le prix Matoub-Lounès contre l'oubli", qui a été décerné, au début du mois en cours, à la chanteuse Nouara, à l'avocat et militant des droits de l'Homme, Ali Yahia Abdennour, et au regretté Slimane Azem. K. Tighilt