Les responsables du CSR ont profité de la Journée mondiale de l'enfant pour faire le bilan des actions de réinsertion des enfants. Le Centre spécialisé de rééducation (CSR) de Rahouia a eu l'honneur d'organiser une rencontre conviviale et tout auréolée au profit de ses pensionnaires à l'occasion de la Journée mondiale de l'enfant à laquelle ont été invitées les autorités civiles et sécuritaires. Un bilan a été dressé de l'action engagée au sein de cette institution où, en dépit de leur statut juridique, les enfants ont droit à une brillante prise en charge tant sur le plan qualitatif que quantitatif. “Ces enfants, qui ont des besoins particuliers en tant qu'êtres humains en développement, particulièrement vulnérables, justifient notre devoir de penser à leur meilleure réinsertion qui demeure pour nous un pieux objectif”, nous dira M. Benadda, directeur du CSR, qui nous a confié avoir sacrifié 42 années au service de l'enfance. Pour preuve, les pensionnaires jouissent d'un cadre de vie adéquat, et la scolarisation et l'apprentissage sont soldés d'ailleurs par d'excellents résultats, hors de l'institution. Au programme de cette manifestation, deux conférences, animées par des officiers de la Sûreté urbaine et axées sur une mise en garde contre toutes les formes de délinquance, ont été inscrites. S'agissant beaucoup plus d'une leçon de morale, cette donnée par le commissaire Benaoum est allée droit au cœur des pupilles qui avaient, en fin de compte, souhaité que soient réitérées pareilles actions. “L'enjeu est de taille aujourd'hui, car les systèmes de protection de l'enfance doivent faire face à la fragilisation de la famille dans notre société et l'évolution du monde moderne qui n'est pas toujours favorable à un développement harmonieux de l'enfant”, fera remarquer M. Benaoum qui n'a pas manqué de rassurer les pensionnaires quant à son entière disponibilité. Néanmoins, si le climat a été euphorique au CSR de Rahouia, le cas a été plus que désolant au niveau du centre pour personnes âgées de Tiaret, où la fête fut gâchée par les responsables excédés par leur zèle sans nom. En effet, les choses allaient tourner au vinaigre quand un groupe de jeunes filles d'une association pour la promotion de la gent féminine voulait égayer les pensionnaires. Selon ces dernières, la directrice du centre s'est méchamment opposée pour la simple raison que l'association en question a eu une autorisation délivrée par le DAS, voire au-dessus de la tête de la directrice. Mais, heureusement, que la conscience et l'humanisme l'ont emporté et la fête a eu lieu. R. Salem