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Ce que doit le droit international humanitaire à l'Algérie
Conférence conjointe entre la Fondation "Emir-Abdelkader" et le CICR
Publié dans Liberté le 31 - 10 - 2018

Le droit international humanitaire (DIH), les Conventions de Genève, et le 1er prix Nobel de la paix sont reliés par au moins deux points en commun, le Suisse Henri Dunant et l'Algérie. Nombreux ceux qui l'ont oublié, et bien plus ceux qui ne le savent pas. Pourtant l'histoire et les faits sont là. Henri Dunant n'aurait jamais été derrière la naissance du DIH, ni le concepteur des Conventions de Genève, ni le détenteur de la distinction suédoise, s'il n'avait pas connu l'Algérie. La conférence-débat organisée dimanche dernier, à l'espace culturel de Sidi Yahia (Alger), "48", était une occasion de "plonger" dans les péripéties en relation avec le sujet. Les animateurs de la rencontre, en l'occurrence Roger Durand, président de la Société Henri-Dunant, Catherine Gendre, chef de la délégation du CICR (Comité international de la Croix-Rouge) à Alger, Mohamed Ben Ahmed, conseiller du CICR, et Zohour Boutaleb, représentante de la fondation Emir-Abdelkader, s'étaient réunis, entre autres, pour annoncer une "nouveauté". Celle de la sortie de deux biographies, concernant les fondateurs du CICR, les Suisses Henri Dunant (1828-1910) et Gustave Moynier (1826-1910). Deux raisons sont derrière l'organisation de cette rencontre. L'imminence de l'ouverture du Sila (Salon international du livre d'Alger) et la présence de Roger Durand. Le Suisse, président de la Société Henri-Dunant, est, depuis le 22 octobre, en voyage d'études en Algérie, sur les traces d'Henry Dunant. Ce dernier avait effectivement effectué plusieurs séjours, essentiellement à Sétif. C'était lors de sa présence en terre algérienne qu'il avait été inspiré par le décret instauré en 1843 par l'Emir Abdelkader sur la protection des prisonniers de guerre. Le fondateur de l'Etat algérien moderne est ainsi considéré comme le précurseur du droit international humanitaire. Henry Dunant s'est inspiré de l'Emir pour l'élaboration du traité du droit humanitaire et également pour la création du CICR en 1867. Les conférenciers ont également annoncé l'édition de la correspondance entre l'Emir Abdelkader et Charles Eynard, ami proche d'Henry Dunant. Un ouvrage qui viendra renforcer les précédents témoignages envers l'humanisme qui avait caractérisé la résistance du combattant algérien face au colonialisme français. L'application concrète et contemporaine du DIH dans le monde a été également abordée lors de cette rencontre. L'absence de mécanismes contraignants a été soulevée. Un état des lieux qui rend difficile l'application du droit humanitaire dans les zones de conflits. Pourtant il y a urgence.
Salim KOUDIL

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