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Vers un ralentissement de la croissance en 2019
Nouveau rapport de la Banque mondiale sur l'Algérie
Publié dans Liberté le 09 - 01 - 2019

Dans l'édition du mois en cours des "Perspectives pour l'économie mondiale", la Banque mondiale indique que la croissance algérienne s'essoufflera pour tomber à 2,3%.
La croissance économique en Algérie devrait décélérer à 2,3% en 2019, du fait de la diminution progressive des dépenses publiques, qui avaient connu une augmentation considérable l'année dernière.
C'est ce qu'a estimé, hier, la Banque mondiale qui a publié son rapport sur les "Perspectives pour l'économie mondiale". La Banque mondiale indique que les dépenses publiques ont contribué à accélérer la croissance, qui a atteint 2,5% durant l'année 2018, en baisse d'un point de pourcentage par rapport aux projections du mois de juin de la même année. L'institution internationale prévoyait en juin de l'année dernière un taux de croissance de 3,5% en 2018, 2% en 2019 et 1,3% en 2020.
Dans l'édition du mois en cours des Perspectives pour l'économie mondiale, la Banque mondiale indique que la croissance algérienne s'essoufflera pour tomber à 2,3%. L'institution de Bretton Woods table sur une croissance de 1,8% en 2020 et en 2021. Selon les estimations, la croissance dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord s'est améliorée en 2018, pour atteindre un taux de 1,7%, grâce à l'accélération de l'activité à la fois dans les pays exportateurs et importateurs de pétrole. La croissance de la région devrait progresser à 1,9% en 2019. En dépit du ralentissement de la croissance des échanges commerciaux mondiaux et du resserrement des conditions de financement externes, des facteurs intérieurs — notamment les réformes des politiques publiques — devraient stimuler l'activité économique. La balance des risques penche négativement sur les perspectives régionales. "Les facteurs géopolitiques, combinés à l'incertitude autour des volumes de production attendus des pays exportateurs de pétrole, pourraient provoquer l'instabilité des prix du pétrole", relève la Banque mondiale. Des prix plus bas assombriraient les perspectives de la région, particulièrement des pays exportateurs de pétrole, alors qu'ils pourraient avoir un effet bénéfique sur les pays importateurs.
Sur le plan mondial, la croissance économique mondiale devrait fléchir cette année pour passer d'un taux (révisé à la baisse) de 3% en 2018 à 2,9% en 2019 dans un contexte d'accentuation des risques de détérioration des perspectives. Pour rappel, dans son rapport de suivi de la situation économique de l'Algérie, publié en octobre de l'année dernière, la Banque mondiale signalait qu'après un fort ralentissement de la croissance au premier semestre 2017, le gouvernement a assoupli son programme de rééquilibrage budgétaire au quatrième trimestre 2017 et au premier semestre 2018. Cet assouplissement budgétaire coïncide avec la forte hausse du prix international du pétrole. Cet effet de prix a plus que compensé la baisse de la production (estimée à -1,3 % pour 2018). En conséquence, le PIB réel devrait croître de 2,5%, contre 1,6% en 2017, sous l'effet de la demande.
Toutefois, au premier trimestre 2018, le PIB réel n'a augmenté que de 1,3% (contre 3,4% pour la même période en 2017), en raison de contraintes liées à l'offre, notamment la forte baisse de la production d'hydrocarbures (-2%). "En 2019 et 2020, la légère augmentation de la production d'hydrocarbures sera compensée par le ralentissement des autres secteurs, qui devraient probablement faire les frais du rééquilibrage budgétaire programmé", a souligné la Banque mondiale.
Cet effort stratégique, a-t-elle ajouté, pourrait reprendre dès le milieu de l'année 2019, bien que le calendrier dépendra de l'espace budgétaire disponible et des pressions sur les réserves au cours de l'année suivante.
Meziane Rabhi


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