Ce technicien français spécialisé dans le domaine de la formation est pressenti pour prendre les destinées du futur centre de formation du club kabyle. Alors que les Canaris ont repris le chemin de l'entraînement samedi passé au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou pour meubler cette nouvelle trêve imposée par la LFP pour cause de Coupe d'Algérie, l'on ne savait toujours pas, hier en début de matinée, si le stage prévu pour cette période particulière par les dirigeants kabyles en concertation avec le staff technique, principalement l'entraîneur en chef Franck Dumas, allait se confirmer pour le courant de cette semaine, même si, selon certaines indiscrétions, Dumas tablait sur un stage de courte durée, soit trois ou quatre au maximum, le tout ponctué de deux matchs amicaux avec des adversaires qui restent à désigner. Toujours est-il que le moral des troupes kabyles est au beau fixe et cela s'est confirmé aisément hier au stade du 1er-Novembre où les partenaires de Nabil Saâdou s'en sont donné à cœur joie pour se remettre en forme. Finalement, l'on a fini par apprendre hier en cours d'après-midi que Dumas n'a pas voulu emmener ses poulains trop loin de Tizi Ouzou, ni à Aïn Bénian ni à Béjaïa, comme cela avait été envisagé, mais la destination finalement choisie par le club kabyle est la ville de Tigzirt, cité côtière située à une quarantaine de kilomètres de Tizi Ouzou et disposant de bonnes conditions d'hébergement et de restauration à l'hôtel Mizrana, et surtout d'un stade communal doté d'une pelouse en tartan. Ce stage de Tigzirt débutera officiellement aujourd'hui et s'étalera jusqu'à vendredi matin pour permettre aux Canaris de changer d'air et de rompre quelque peu avec la routine quotidienne, tout en ayant l'opportunité de travailler d'arrache-pied pour recharger les accus et préparer sereinement le prochain match de la 23e journée face à l'ES Sétif, prévu le 2 mars prochain au stade du 1er-Novembre. Il est vrai que, dans une dizaine de jours, le club-phare du Djurdjura a tout intérêt à renouer avec le succès face aux Sétifiens pour mettre fin à une série de quatre matchs sans le moindre succès et surtout à préserver sa place de dauphin de plus en plus convoitée par tout un lot de prétendants. Ceci dit, l'autre sujet qui polarise l'actualité à la JSK est l'arrivée de Guillaume Mulak, un technicien français spécialisé dans le domaine de la formation et qui est pressenti pour prendre les destinées du futur centre de formation du club kabyle. Arrivé en catimini vendredi passé à Tizi Ouzou, le technicien français semble profiter de son séjour en terre kabyle pour discuter avec les dirigeants de la JSK et connaître leurs intentions de formation à court et long termes avant de signer son contrat. Né le 29 mars 1976 à Fontenay-le-Comte, au sud de la Vendée, non loin de la Roche-sur-Yon, ville jumelée avec Tizi Ouzou depuis une trentaine d'années, Mulak a évolué, en tant que joueur, de 2005 à 2014, dans différents clubs français de D2, D3 et D4 tels que Laval, Pontivy, Gueugnon, Wasquehal et surtout à Concarneau avant de se spécialiser dans la formation des jeunes footballeurs. Selon le président de la JSK, Chérif Mellal, "normalement tout a été conclu avec Guillaume Mulak qui entamera incessamment sa mission. C'est un technicien qui a déjà fait ses preuves en France et nous sommes persuadés qu'il apportera un plus à notre nouvelle académie qui constituera, à l'avenir, un véritable vivier pour la JSK et pour tous les jeunes talents de la région".