Suspendu pour quatre ans par la commission de discipline de la LFP à la suite d'un contrôle positif d'une substance interdite, le joueur de l'USMH Billel Naïli ne compte pas baisser les bras. En effet, le sociétaire de l'USMH attend de récupérer son visa d'entrée dans l'espace Schengen afin de se rendre en Suisse en vue d'accomplir une batterie de tests, histoire de prouver son innocence. "Sincèrement, je ne m'attendais pas à ce que la commission de discipline va me disculper dans cette affaire. Mais ça fait mal au cœur. Je ne vais pas me taire. Une fois le visa délivré, je me rendrais en Suisse afin de passer les examens et par là même prouver mon innocence", a-t-il déclaré juste après la publication du verdict de la commission de discipline de la LFP. Jeudi dernier, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel n'a pas tardé à rendre son verdict concernant l'affaire du joueur de l'USMH, Billel Naïli. Ce dernier, contrôlé positif, a été suspendu pour quatre ans fermes de toutes compétitions ou activités sportives à compter du 20 février 2019, a indiqué la LFP sur son site internet qui précise que le joueur en question doit s'acquitter d'une amende de 200 000 DA. Les faits remontent au 26 janvier dernier. Naïli avait été contrôlé positif après le prélèvement de ses urines effectué au stade du 1er-Novembre lors de la rencontre USM El Harrach - RC Relizane comptant pour la 19e journée du championnat de Ligue 2. Pour rappel, le milieu de terrain de l'USMH, Bilel Naïli, avait clamé son innocence en réfutant catégoriquement la sanction prise à son égard suite au contrôle antidopage. Il s'est défendu en révélant qu'il n'était pas concerné par le contrôle : "Je n'ai à aucun moment effectué un contrôle antidopage. Je suis resté stupéfait par cette information qui ne me concerne pas du tout. À l'issue de ce match, je suis rentré directement chez moi sans faire les analyses antidopage. Grande fut ma surprise lorsque j'ai appris hier que la LFP m'a sanctionné en raison du contrôle antidopage positif, alors que je ne l'ai pas du tout effectué. J'irai jusqu'au bout de cette affaire pour dévoiler les tenants et les aboutissants de cette machination contre ma personne. Je suis disposé à me confronter avec celui qui a effectué les analyses. Que le médecin de la FAF compare mes urines et celles qu'il a prises sur ce joueur. Je n'ai vraiment pas encore compris pourquoi ils ont fait tout ça en touchant non seulement à moi mais aussi à ma famille". La FAF par le biais de son médecin fédéral, le Dr Damardji avait déclaré que "ce joueur a été soumis à un contrôle antidopage en règle. Il a nié les faits, je peux vous confirmer qu'il s'agit bel et bien de lui. La substance trouvée dans ses urines est la cocaïne et ses métabolites, autrement dit la consommation s'est faite récemment".