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"Le SOS d'une Terrienne en détresse"
"La petite planète bleue" de Djamila Boulekhloukh
Publié dans Liberté le 21 - 04 - 2019

L'espace Bachir-Mentouri de l'Etablissement art & culture a abrité dernièrement une rencontre avec le duo Hamid Bilek et Djamila Boulekhloukh pour la présentation de leur œuvre : "Kouikeb El Qamar El Azreq" (la petite planète bleue). Publié aux éditions Atfalouna, cet ouvrage est un appel à la sauvegarde de "notre bonne vieille Terre, d'habitude si bleue océane, si verte herbeuse et si dorée d'épis d'or n'en peux plus de l'offensante main de l'homme. À ce propos, notre mère la Terre est si lasse qu'elle en a le dos voûtée à cause du port du poids de 7,7 milliards de personnes qu'elle héberge. Et comme si la densité humaine ne suffisait pas à son malheur, la Terre s'enlaidit des coups de hache du bûcheron qui pèle ses forêts d'hideuses pelades et ses ruisseaux se souillent des rejets nocifs des usines. À telle enseigne que la Terre s'en offusque, du fait que l'azur de ses océans est en fer gris. Révoltée, la Terre pleure sa détresse jusqu'à abaisser le niveau de ses mers et assèche ses rivières. Alors, se sachant exsangue, la Terre s'attriste pour ses enfants qu'elle doit abandonner ! Mais à qui ? S'inquiète-elle auprès du Soleil et de la Lune." Mais on n'en dira pas plus. Sinon que le livre d'une dizaine de page se conte d'une écriture aisée pour l'enfant et est animé de dessins aux couleurs chatoyantes. Autrement qu'il est requis de laisser la chance aux enfants de lire ce qui nous attend, si rien n'est fait pour soulager notre Terre de ses maux : "J'étais âgée à peine de 14 ans lorsque j'ai écrit ce SOS fictionnel afin d'alarmer mon entourage quant à l'urgence d'être au chevet de notre Terre. Je remercie mes professeurs pour leurs judicieux conseils", a indiqué l'auteure. Lucide mais toutefois précoce, l'idée de Djamila s'invite ainsi dans le débat autour de l'engrais qui inocule nos sols et qui souille aussi nos nappes phréatiques. Néanmoins, ce récit se conte aussi à l'aide de la formule : "Amacahu, ad telhu" puisqu'il est traduit de la langue arabe vers tamazight par l'archéologue Hamid Bilek sous l'intitulé "Amtiweg n'waggur azegzaw". "Le thème de l'écologie est à l'entête des anxiétés qui mettent en péril l'humanité, à l'exemple du changement climatique et de l'angoissant taux d'extinction de la faune qui s'ajoutent ainsi aux difficultés de nutrition d'une population croissante. D'où l'exigence d'accorder à ce récit, l'audience qu'il lui faut auprès de l'enfant mais aussi des parents", a déclaré Hamid Bilek qui use de la traduction à bon escient afin d'asseoir une large diffusion des contes du terroir mais aussi universels. À noter que la rencontre a été modérée par Laradi Fouzia.

Louhal Nourreddine


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