La Confédération des syndicats algériens (CSA), constituée de 13 syndicats autonomes de divers secteurs de la Fonction publique (administration, éducation, santé et enseignement supérieur) et du secteur économique, envisage de lancer une initiative politique de sortie de crise du pays. Le projet d'initiative sera exposé devant les représentants du mouvement de la société civile, lors d'une pré-conférence nationale ou rencontre préliminaire destinée à défricher le terrain dont la date a été fixée pour le 11 mai prochain, par les dirigeants syndicaux réunis, hier, sous l'égide du bureau fédéral de la CSA. Et ce, après avoir fait l'objet de discussions qui ont permis d'apporter les dernières retouches au projet de document élaboré par une commission ad hoc mise sur pied depuis un temps déjà. Le coordinateur de la CSA, Sadek Dziri, a souligné, hier, que le choix de laisser le débat ouvert à cette conférence, s'explique par le souci de "laisser émerger d'autres idées pour enrichir l'initiative, mais aussi d'arriver avec le mouvement de la société civile à adopter la même initiative". Dans ce cadre, a-t-il dit encore, "il y aura la mise en place d'une commission dont le rôle est de sortir avec une initiative consensuelle". Dans la perspective de cette conférence nationale, la CSA a pris attache avec d'autres associations de la société civile, notamment le collectif de la société civile, pour une sortie de crise pacifique qui comprend une trentaine d'associations et a, à son actif, "la feuille de route pour l'instauration de la nouvelle République", mais aussi avec un autre espace qui englobe quelque 70 associations.