Au début des années 2000, la wilaya de Guelma avait lancé une vaste opération d'aménagements urbains au niveau de l'ensemble des communes grâce à une enveloppe financière conséquente allouée par les pouvoirs publics. Des cités et des quartiers ont été ciblés par les services de la DUC qui s'attelèrent à lancer des appels d'offres qui permirent à des entreprises du secteur privé d'améliorer le cadre de vie des citoyens en bitumant les rues, refaisant les trottoirs, cimentant les abords des bâtiments collectifs, améliorant l'éclairage public et en créant des espaces verts et des aires de jeux pour les riverains. Des terrains de sports de proximité ont été réalisés en direction des jeunes qui eurent la possibilité de s'adonner à leurs disciplines favorites. Cependant, des quartiers de la ville de Guelma ont été marginalisés pour des raisons indéterminées au grand dam des citoyens qui s'estimèrent marginalisés et oubliés par les responsables locaux. Ammi Kaddour, retraité d'une société nationale, visiblement déçu par ces injustices, déclare à Liberté : "En 2004, notre cité Gahdour-Tahar avait fait l'objet d'une opération d'aménagements urbains opérée par une entreprise locale qui déploya ses ouvriers pour améliorer la qualité de vie des habitants. Nous avions applaudi cette initiative, mais notre espoir fut de courte durée puisque la partie inférieure de la cité Gahdour n'a pas été concernée. À cette époque, nous avions élevé des protestations auprès des responsables de la DUC qui nous promirent d'inclure notre espace. Ces promesses n'ont pas été concrétisées voilà 15 ans, et nous saisissons cette opportunité pour interpeller le wali aux fins de prendre en charge nos légitimes doléances !". De toute évidence, d'autres secteurs de la ville sont concernés par ces anomalies et, à titre illustratif, il convient de citer l'exemple de la partie supérieure de la cité Champ-De-Manœuvre qui offre un environnement hostile. HAMID BAALI