Sur les 17 enfants qui sont actuellement hébergés, un bon nombre souffre de handicaps et certains en ont plusieurs à la fois, ce qui rend leur prise en charge difficile. Le centre de l'enfance assistée qui se trouve à la cité des 800-Logements, dans la ville de Boumerdès, a fêté samedi dernier la Journée mondiale de l'enfance qui coïncide avec le 1er juin de chaque année, dans une ambiance festive, au grand bonheur des enfants, et en présence du wali. Cette structure accueille des enfants en difficulté, des enfants nés sous X, ou ceux dont les parents connaissent des difficultés judiciaires ou mentales. Sur les 17 enfants qui sont actuellement hébergés, un bon nombre souffre de handicaps, certains en ont plusieurs à la fois, ce qui rend leur prise charge difficile. Pour leur scolarité, ces enfants sont inscrits selon leur âge, dans une crèche et école primaire à proximité de la pouponnière, pour leur garantir un apprentissage similaire à celui des autres enfants. Le directeur de la pouponnière nous a affirmé que le personnel et lui-même font tout leur possible pour garantir un agréable cadre de vie aux enfants et leur fournir une ambiance semblable à celle des familles algériennes, en attendant de leur trouver une famille d'accueil ou que la situation de leurs parents s'arrange. "Notre établissement dispose d'une capacité de 35 enfants âgés de 0 à 18 ans, et actuellement 17 seulement y sont pris en charge. Nous travaillons avec un système d'équipes qui nous permet une présence 24h/24 pour les nourrices et le staff médical auprès des enfants", a-t-il souligné. Par ailleurs, on saura qu'à la direction de l'action sociale de Boumerdès, 400 demandes d'adoption attendent d'être satisfaites. Ce qui est impossible d'après la première responsable de cette direction. En effet, le nombre de familles désireuses d'adopter un enfant est supérieur au nombre d'enfants en attente d'adoption, sachant que ses familles préfèrent les bambins en bonne santé à ceux qui ont un handicap. D'autre part, nous avons noté que sur les 63 employés, dont un médecin, que compte cette structure, 44 sont contractuels, ce qui ne leur facilite pas la vie. "Je perçois à peine 5000 DA par mois, c'est vrai que nous faisons un travail noble, envers Dieu et envers la société, mais je pense je mérite mieux que ça, pour le travail que j'accomplis au sein de cette structure, 3 jours par semaine", nous a indiqué une employée recrutée dans le cadre du préemploi.