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Dialogue : Karim Younès disposé à intégrer l'instance de médiation
L'ancien président de l'APN adresse une lettre à ses "contacts"
Publié dans Liberté le 17 - 07 - 2019

L'ancien président de l'APN, qui visiblement a échangé avec beaucoup de personnalités ces derniers jours et dont la présence a été souhaitée, a expliqué hier, dans une lettre à ses "contacts", que la démarche doit absolument épouser les revendications du peuple.
"Nous avançons dangereusement à reculons, favorisant ainsi les impostures, les opportunismes, les incompétences au détriment d'une sortie de route apaisée, bénéfique à tous : gouvernants et gouvernés. L'histoire nous apprend la vanité des tentatives réactionnaires ; elle nous invite à ne pas ramer à contre-courant. La meilleure voie reste, et on ne le dira pas assez, l'écoute de son peuple." C'était le 30 juin dernier, alors que le pays s'apprêtait à célébrer la fête de l'Indépendance, qui sera marquée par une mobilisation inédite des Algériens dont la contestation de l'ordre établi n'a pas faibli depuis février dernier. L'auteur de ces propos n'est autre que l'ancien président de l'Assemblée populaire nationale Karim Younès.
Eloigné des projecteurs depuis sa démission sous la pression de Saïd Bouteflika en avril 2004, deux ans après son arrivée au perchoir, Karim Younès, qui, depuis, faisait épisodiquement des incursions médiatiques, vient d'annoncer, alors que le pays est englué dans une grave crise politique et confronté à une impasse, sa disponibilité à faire partie du panel devant conduire le dialogue auquel a appelé Abdelkader Bensalah le 3 juillet dernier. Ce panel, une instance de médiation qui devrait, selon toute vraisemblance, être composée d'une dizaine de personnalités, devrait être adoubé par la société civile.
C'est à celle-ci qu'échoira le rôle de désigner les personnalités appelées à conduire le dialogue. Karim Younès, qui visiblement a échangé avec beaucoup de personnalités ces derniers jours et dont la présence a été souhaitée, a expliqué, hier, dans une lettre à ses "contacts", que la démarche doit absolument épouser les revendications du peuple. "J'ai maintes fois rappelé à tous ceux qui m'ont approché pour m'entretenir de l'initiation d'un processus souverain de médiation que le cadre du dialogue recherché entre les enfants de la patrie doit, impérativement, s'inscrire dans l'esprit des revendications légitimes des millions d'Algériennes et d'Algériens qui sont sortis dans la rue pour exprimer leur colère et leur désir de changement, sans quoi tout est voué à l'échec", a-t-il écrit hier sur sa page Facebook.
"Ces personnalités, parmi elles des scientifiques, des constitutionnalistes de renom, des hommes de droit, des femmes et des hommes de la société civile, partagent avec moi cette conviction et en font même une condition sine qua non. L'approche de ces hommes et de ces femmes de cœur consiste à donner un sens aux revendications plusieurs fois réitérées par les manifestants à travers la révolution pacifique (…)", a-t-il dit dans cette lettre intitulée Vérités et Transparences, comme pour lever toute équivoque et toute mauvaise interprétation. Il ne manque pas d'ailleurs de le souligner : "Inutile de préciser qu'il n'est pas dans leur intention d'être les représentants du mouvement ni d'avoir la prétention de s'autoproclamer ses porte-parole, car ce serait démontrer un manque de discernement politique et de patriotisme.
Il s'agit seulement pour tous, soucieux de l'avenir de notre pays, d'essayer de matérialiser ces revendications en les défendant auprès des autorités, auxquelles incombe la responsabilité de donner suite." Connu pour sa probité et son sens de l'Etat, Karim Younès suggère que le dialogue ne peut aboutir sans des gestes forts de la part des autorités, sans des "préalables intangibles", selon sa formule, comme par exemple la libération des détenus d'opinion, comme les personnes incarcérées pour le port de l'emblème amazigh, dont les arrestations ont été qualifiées par lui dans un récent post d'"attentat contre les libertés, une violation des lois de la République et un mépris de la justice".
"Des échos des milieux politiques laissent penser que la Présidence de l'Etat semble avoir entendu le message de la volonté du peuple. Bien entendu, des préalables intangibles sont avancés, sans quoi rien ne pourra se faire. Aussi, ma présence au sein de cette instance de médiation en gestation étant vivement souhaitée par ailleurs (…)", dit-il, lui qui se demande si l'Histoire ne sera pas clémente avec ceux qui ne vont pas s'impliquer dans la quête d'une solution dans cette séquence historique du pays.

Karim Kebir


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