L'amalgame entre eau minérale et eau de source sera définitivement levé d'ici fin 2006. L'assurance en a été donnée par Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau qui, en marge de sa visite, avant-hier à Ouargla a soutenu : “On procédera à la fermeture de toute unité qui n'aurait pas déposé à cette date-butoir un dossier au niveau du ministère attestant de la vertu thérapeutique de son eau”. Une menace qui souffre aucune confusion. Mais pour le moment, seuls sept anciens producteurs d'eau minérale ont déposé leur dossier. En outre, 4 à 5 arrêtés seront promulgués incessamment pour définir les critères qui distingueraient les eaux minérales des eaux de source. M. Sellal compte bien solliciter l'aide de l'Association nationale des producteurs d'eaux et de boissons présidée par M. Othmani. Pour ce qui est de la polémique suscitée autour de la qualité de l'eau d'Ifri, M. Sellal a été formel, l'eau d'Ifri est bonne. “Les services de contrôle ont examiné l'eau d'Ifri. Ils ont trouvé une légère augmentation du taux de nitrate, mais ce n'est pas méchant”, a-t-il assuré. Autre révélation de M. Sellal: son ministère a donné son quitus à 14 projets sur les 32 reçus de création d'unité de mise en bouteille d'eau de table. Le test fait par les services du ministère, en hiver, sur la qualité de leurs eaux a été concluant. Reste le test d'été. Une commission nationale se réunira en septembre prochain pour rendre son verdict. Pour ce qui est du partenariat entre l'Algérienne des Eaux et la Suez, M. Sellal s'est montré optimiste : “C'est vrai qu'il y a quelques problèmes techniques, mais l'accord sera finalisé d'ici septembre”, a-t-il indiqué. Pour ce qui est de la tarification, Sellal a été formel, Suez n'y a aucun droit de regard. A. C.