M. Bouazzara, commissaire de cette manifestation qui se tiendra du 12 au 17 octobre à l'Opéra d'Alger Boualem-Bessaïh, a insisté sur la nécessité de transmettre le flambeau à la jeune génération, représentée notamment par le maestro Lotfi Saïdi et Wieme Benamar-Hammouda. Le commissaire du Festival culturel international de musique symphonique, Abdelkader Bouazzara, a tenu, hier dans la matinée à l'INSM (Institut national supérieur de musique), une conférence de presse où il est revenu sur le contenu de cette onzième édition qui aura lieu du 12 au 17 octobre à l'Opéra d'Alger, inscrite sous le slogan "Les jeunes fêtent la musique" : "Nous donnons un coup de jeune au festival. Les talentueux instrumentistes sont notre avenir, et à cet effet nous avons décidé de confier la très attendue cérémonie d'ouverture à Lotfi Saïdi et la chorale Ranine, dirigée par Wieme Benamar-Hammouda." Et à Noureddine Saoudi, directeur de l'Opéra d'Alger, d'ajouter : "Le capital-expérience de l'Algérie, ce sont ces jeunes talents, mais aussi tous ces orchestres que nous retrouvons ici et là à travers le territoire national. C'est dire la portée de ce festival qui a pu mettre en place une stratégie et une vue d'ensemble sur notre avenir quand il est orienté vers le futur, l'art et l'excellence." Il a, entre autres, tenu à "rendre hommage" à Amine Kouider qui, selon lui, "a pris à bras-le-corps l'orchestre de l'Opéra et mis en place une stratégie de symbiose et d'harmonie entre nos sens et le sens universel". Aussi, cette ouverture sera animée par la mezzo-soprano suissesse Ana Häsler et le ténor algérien Imad-Eddine Eddouh, qui laisseront place, dès le lendemain, au seize autres pays participant à cette onzième édition, dont la Russie, la Suède, l'Allemagne, la Tchéquie ou encore l'Ukraine. Quant aux artistes égyptiens, invités d'honneur cette année, ils présenteront au public lors de la soirée d'ouverture un concert-fusion avec Lotfi Saïdi et l'orchestre symphonique de l'Opéra d'Alger Boualem-Bessaïh. Par ailleurs, M. Bouazzara a tenu à rendre hommage à l'orchestre symphonique algérien, "qui a parcouru tout le territoire national. Parfois, il n'y avait que dix personnes dans la salle, mais on ne désespérait pas, pour tout ça, je les salue et leur rend hommage, à eux et à ceux qui ont transmis leur savoir aux jeunes, je cite M. Rabah Karboue qui, en 1998, permettait aux jeunes musiciens d'intégrer l'orchestre". "L'accès cette année sera de 600 DA", a indiqué M. Bouazzara. Justifiant le prix du ticket, le commissaire expliquait "ne pas avoir pu faire mieux, puisqu'il y aura pas moins de six soirées durant le festival, et que les pays invités sont les co-fondateurs de cette manifestation". À noter également que des master-class autour du chant lyrique (soprano, mezzo-soprano, ténor, baryton, etc.), du piano, du violon, de la flûte et de la clarinette seront dispensés tout au long du festival, pour les étudiants de l'INSM et les instituts régionaux de Bouira, Laghouat, Sidi Bel-Abbès et Constantine. Le but de ces cours sera de former un ensemble "entre les musiciens des pays participants et nos étudiants", a conclu le commissaire du festival.