De nombreux quartiers de la commune d'Ouled Fares, située à une quinzaine de kilomètres au nord-est du chef-lieu de la wilaya de Chlef, attendent toujours de bénéficier d'un plan d'aménagement urbain. Pour les habitants des cités en question, la situation a trop duré et nécessite plus que jamais l'intervention des autorités compétentes pour que cet épineux problème soit cette fois-ci définitivement pris en charge. "En l'absence d'aménagements urbains, nos quartiers poussiéreux et désagréables, ressemblent à des dépotoirs où sont éparpillés, anarchiquement, çà et là, toutes sortes de déchets sur lesquels coulent à ciel ouvert, de jour comme de nuit, des eaux usées et même pluviales surtout pendant la saison hivernale. Pourtant, nous sommes comme vous le constatez, au centre de la ville", racontent d'emblée avec amertume et désolation de nombreux habitants à Ouled Farès et en particulier ceux qui empruntent régulièrement le grand boulevard Mohamed-Chakouri devenu avec le temps, lui aussi, délabré et presque impraticable. Toujours selon les mêmes témoignages, non seulement ce sont des aménagements urbains qui inquiètent les citoyens à Ouled Farès, mais également ses routes et ses ruelles. "Au fil des années, plusieurs de celles-ci qui n'ont pas été renouvelées, sont devenues cabossées et même caillouteuses dans différents endroits de la commune. Cette dégradation qui a pris une ampleur qui enquiquine tout le monde ici, a aussi touché une partie de la RN 19 entre Ténès et Tissemsilt qui passe par le centre-ville d'Ouled Farès et ce, en raison d'un laisser-aller flagrant de la part des autorités communales locales, dont l'indifférence demeure énigmatique. Même les trottoirs ont disparu presque totalement de la scène locale car ils n'ont jamais été refaits depuis leur première mise en service qui remonte au lendemain de notre indépendance", ajoutent encore nos mêmes interlocuteurs qui regrettent aussi que les arbres qui longeaient certaines des routes en question soient coupés : "On ne sait pas dans quel but ! C'est pourquoi, nous continuons à manifester, périodiquement, devant le siège de notre APC". Les mêmes plaignants comptent uniquement sur une probable intervention du wali pour qu'il soit mis fin à leur calvaire en inscrivant de nouveaux projets relatifs à la réalisation d'aménagements urbains et au lancement de travaux de réparation des routes endommagées. Contacté pour plus d'éclairage, aucun des membres du conseil communal local n'a voulu s'exprimer sur cette situation.