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Présidentielle : les candidats à la peine
ils s'efforcent de justifier leur participation au scrutin
Publié dans Liberté le 11 - 11 - 2019

En s'engageant dans la course à la présidentielle du 12 décembre prochain, rejetée par le "hirak" et dont les conditions politiques pour son organisation sont loin d'être réunies, les postulants à la magistrature suprême, au-delà de l'opportunisme qui semble animer certains, n'ignorent pas qu'ils évoluent sur un terrain glissant.
Face à la presse, successivement, Abdelmadjid Tebboune, que certains soupçonnent de bénéficier du soutien du régime, et Ali Benflis, candidat malheureux à deux reprises, semblaient peiner pour convaincre du choix de la participation, mais aussi de formuler des promesses dans un contexte plein d'incertitudes.
Signe du malaise : l'un et l'autre esquivent la question relative au rejet de l'élection exprimé sans cesse par les milliers de personnes depuis bientôt neuf mois. Quand Tebboune tente maladroitement de se réclamer du hirak "des premières semaines", comprendre le refus du cinquième mandat et l'offensive contre "l'argent sale", Ali Benflis veut se présenter comme le "candidat de la révolution contre le candidat du cinquième mandat", une pique à peine voilée au premier. "Je ne peux rien dire. Les Algériens sont libres. Il y a une majorité et une minorité. Mon respect total va aux deux", a affirmé Abdelmadjid Tebboune lorsqu'on l'interrogeait sur sa position vis-à-vis du mouvement qui refuse le scrutin. "Mon combat et celui de mes compagnons ne me permettent pas de lui baliser le terrain (au système, ndlr). Ma candidature et mon programme visent à accélérer sa disparition et à lui fermer les portes à jamais", tente de rassurer Ali Benflis. Mais ni l'un ni l'autre ne s'expliquent sur les conditions du déroulement du scrutin, ni s'ils sont disposés à descendre dans la rue avec le hirak et encore moins comment convaincre les citoyens réfractaires sur la pertinence du choix de la participation. Aucun mot sur la fermeture des médias, ni sur les détenus. Tout comme sur la campagne. À peine quelques promesses, mais qui s'inscrivent au-delà de l'élection.
Tandis que Tebboune promet de poursuivre la campagne anticorruption, lancée, selon lui, par le "chef de l'Etat et le vice-ministre de la Défense (…)", et promet de "récupérer l'argent volé" — tous les spécialistes soutiennent que l'entreprise est laborieuse et nécessite beaucoup d'années —, Ali Benflis reprend à son compte, dans l'espoir peut-être de susciter un ultime sursaut populaire, certaines propositions de l'opposition, comme la rencontre des partis et autres associations, ainsi que l'engagement en faveur d'"un pacte d'urgence" dans lequel seront combinées la Présidence et l'Assemblée constituante. Autre engagement : la dissolution du Parlement actuel et l'organisation d'élections législatives anticipées. Handicapés par leur passé dans les arcanes du pouvoir, absents des marches populaires, muets devant les atteintes aux libertés, souples sur les exigences d'un climat politique approprié à la tenue d'un scrutin, Abdelmadjid Tebboune et Ali Benflis, abstraction faite des autres candidats, arrivés au crépuscule de leur carrière politique, savent peut-être que le pari est risqué. D'où ces approximations dans les promesses et ces esquives sur les questions gênantes. En participant à un rendez-vous qu'une large partie rejette, ces deux candidats, qui doivent compter sur des "réseaux dormants" dans l'administration et le FLN, semblent jeter leurs dernières forces dans une bataille dont personne ne connaît l'issue.
Karim K.


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