C'est désormais une urgence à régler. Afin de pouvoir se mettre en conformité avec les exigences du professionnalisme et éviter notamment que la DCGF (direction de contrôle de la gestion financière) que préside Réda Abdouche n'en fasse un exemple, le Mouloudia d'Oran doit se doter, dans les plus brefs délais, d'un directeur général ou, à défaut, d'un président du conseil d'administration. Mais ce qui aurait ressemblé à une simple formalité administrative sous d'autres cieux, à Oran, plus précisément au Mouloudia, la moindre réunion des actionnaires autour d'une table relève du quasi-impossible, voir du miracle auquel personne ne croit, comme en témoigne cette guerre des clans qui a provoqué plus d'une dizaine de reports. "C'est du domaine de l'invraisemblable. Soit ces actionnaires sont inconscients du tort qu'ils causent au club et à la ville. Soit ils n'ont aucune conscience. Car on ne peut tout de même pas être actionnaire de la SSPA-MCO et refuser continuellement de se présenter à une réunion ou à un conseil d'administration sous de fallacieux prétextes. Ce sont ces actionnaires de la SSPA qui entravent la marche en avant du projet de Cherif El-Ouazzani. Ce sont eux le mal du Mouloudia, car s'ils avaient le moindre amour pour le club et le moindre respect pour son image de marque ou encore un minimum d'estime de soi, tous les problèmes administratifs comme cette histoire de bilans non-conformes, absence d'un registre du commerce et l'inexistence de documents comptables et administratifs nécessaires et réclamés par la DCGF auraient été réglés en un laps de temps très court", résumera, en substance, une voix interne. Côté terrain, l'équipe professionnelle reprendra ce matin au stade Ahmed-Zabana le chemin de l'entraînement. Un retour, celui du défenseur latéral gauche Zinedine Mekkaoui, y est, du reste, très attendu. Notamment après avoir purgé sa suspension ferme de trois matches et s'être entraîné avec les U21. La présence de l'autre élément sanctionné, Amine Hamia, y est également attendue. Expulsé en toute fin de rencontre par Boukouassa, le défenseur central Boualem Mesmoudi devrait, de son côté, passer devant le conseil de discipline du club comme cela avait été le cas de son coéquipier Mekkaoui. Il ne devrait d'ailleurs pas échapper à une lourde sanction financière (ponction d'un mois de salaire) et l'obligation de rétrograder chez les U21. Comme Zinedine Mekkaoui et Amine Hamia avant lui.