Les Bordjiens sont toujours là pour le 44e vendredi du mouvement populaire. Les manifestants ont scandé tout au long du parcours des slogans disqualifiant les résultats de l'élection : "Pas de légitimité", "Non aux résultats de l'élection truquée par la bande", ou encore "Le vote est truqué. Votre élection ne nous concerne pas et votre président ne nous gouvernera pas", "La mise en scène était claire, ils ont mis Tebboune à la présidence", "Vous avez dilapidé le pays", "Tebboune n'est pas mon président"… La main levée, les manifestants jurent qu'ils continueront, eux aussi, leur mouvement pacifique et ce, jusqu'à l'aboutissement de toutes leurs revendications dont l'indépendance. "Nous sommes les enfants d'Amirouche, pas de marche arrière, nous arracherons la liberté...", scandaient les manifestants qui ont défilé sur plusieurs kilomètres. La foule a scandé les noms des détenus d'opinion, sans oublier Brahim Laâlami, fils de la région, tout en appelant le pouvoir à libérer tous les enfants de l'Algérie. "Libérez nos enfants, ils n'ont pas vendu de cocaïne", "Libérez les détenus"…, ont scandé les Bordjiens, qui ont dénoncé aussi la répression des activistes dans toutes les villes d'Algérie. Il faut noter également le retour en force de la femme bordjienne qui a boycotté massivement le vote du 12 décembre. Sur les pancartes, on pouvait lire : "La solution est dans la concrétisation des demandes populaires'', "Le départ des B a le même goût que l'article 102 début avril, il intervient trop tard'', "Aider le pouvoir à s'en aller et non pas à mieux rester''...