Un autre revers pour les Canaris après celui enregistré en Ligue des Champions africaine. Pour le compte de cette affiche ASAM-JSK qui entrait dans le cadre des 1/32es de finale de la coupe d'Algérie, le nouveau stade d'Aïn-M'lila aura attiré la grande foule, hier après-midi, et suscité de nombreux souvenirs de cette fameuse finale historique qui avait opposé les deux clubs en 1994 au stade du 5-Juillet. Profitant de l'avantage du terrain, les gars d'Aïn-M'lila mettent la grosse pression dans le camp kabyle, dès le coup d'envoi de la partie sifflé par l'arbitre Lotfi Boukouassa, et Debbih aurait pu profiter d'une grosse bévue de Bounoua, mais sa tentative est déviée en corner (5'). Sur le coup de pied en coin, Tiaiba s'écroule dans la surface de réparation mais l'arbitre estimait qu'il n'y avait pas faute. Tout au long de la première demi-heure de jeu, les M'lilis, qui se retrouvent sans entraîneur depuis la démission d'Azzedine Aït-Djoudi, accentuent leur domination face à une défense kabyle bien regroupée autour de la charnière centrale composée du duo Sadou-Souyad qui repousse tous les assauts adverses et ce en dépit d'une pelouse bosselée en certains endroits et donc très difficile à jouer. La JSK relève progressivement la tête et procède par des contres qui auraient pu lui permettre de trouver le chemin des filets à la 37' lorsque Bensayah, servi par Addadi, se présente seul face au gardien de but Hadji mais son lob mal ajusté s'en est allé dans les décors. Ceci dit, l'occasion de but la plus franche de cette première période est à l'actif de Dib dont le tir trouva Benbot à la réception (43'). Après la pause, les Canaris reviennent sur la pelouse avec de meilleures intentions offensives surtout que le milieu de terrain Iratni blessé a cédé sa place à l'attaquant Loucif mais le manque de finition des attaquants kabyles aura facilité la tâche de la défense locale qui était pourtant prenable notamment au niveau de son axe central quelque peu fébrile. Le jeu se stabilise quelque peu en zone médiane et l'engagement physique s'accentue au fil des minutes et le défenseur kabyle Zeghdane en a fait les frais puisqu'il sort blessé et cède sa place à Bencherifa (74'). Dans le dernier quart d'heure du temps réglementaire, la JSK consomme son troisième changement en incorporant Banouh à la place de Belgherbi sur le front de l'attaque et cette nouvelle donne a failli être concluante pour la JSK lorsqu'un échange Addadi-Banouh avait quelque peu déséquilibré la défense de l'ASAM mais le jeune Loucif n'a pas fait preuve d'anticipation sur le centre de Banouh (80'). Les deux formations jettent toutes leurs forces dans la bataille et la JSK a failli réussir le coup de théâtre parfait à la 89' de jeu lorsque Raiah parvint à lober le gardien m'lili Hadji sorti à sa rencontre mais le cuir est dégagé in extremis sur la ligne par Heriat. La formation kabyle venait de rater l'occasion propice pour arracher la qualification à l'ultime minute, car lors des prolongations, l'ASAM bénéficiera d'un penalty que le buteur Tiaiba transformera à la 94' de jeu. Et lorsque le jeune attaquant Loucif dut encore sortir sur blessure pour céder sa place au défenseur Mebarki à la 106' de jeu, la situation s'est compliquée davantage pour la JSK qui réussit pourtant une égalisation miraculeuse à la 120' de jeu par Addadi mais le referee annula le but du fait que son assistant avait levé le drapeau ce qui entraîna de longues contestations des joueurs kabyles. La JSK venait de consommer son élimination dans l'épreuve populaire et surtout de perdre trois joueurs sur blessures et ce à quelques jours du match retour de Ligue des Champions africaine contre le Raja de Casablanca prévu ce vendredi au stade du 1er-Novembre.