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À tout jamais…
104e partie
Publié dans Liberté le 21 - 01 - 2020

Résumé : Fathma tente de convaincre sa fille de monter voir son fils, mais Kamélia refuse. Elle attend, espère qu'Idir allait demander après elles. Mais il lui donne un coup de fil. Il promet d'être là pour eux. Kamélia éprouve une douleur insupportable. Elle pense qu'elle ne se remettra jamais de la perte de son père…
Il lui faudra beaucoup de temps pour se remettre de sa brusque disparition. Chaque jour, elles se rendaient à sa tombe où elles restaient à prier. Elle est triste et son chagrin lui laisse un goût amer. Plus rien n'a d'importance. Elle délaisse son bébé. Au bout de quelques jours, Fathma l'a emmenée consulter un psychiatre. Ce dernier lui prescrit des antidépresseurs et des somnifères. Et même ainsi, sous traitement, elle ne parvient pas à se ressaisir. Elle passe son temps au lit.
Durant cette période de deuil, elles n'ont pas cessé de recevoir, et Fathma est parfois gênée, car Kamélia refuse de les voir. Elle ignore comment s'y prendre pour la ramener à la vie. Elle a envie de la secouer. Elle n'a pas fini de pleurer son mari qu'elle sent sa fille s'éteindre sous sa peine incommensurable.
Nawel vient souvent la voir, mais elle la trouve toujours dans sa chambre, les rideaux tirés. Tout comme sa mère, elle est inquiète.
- Il faut l'emmener voir son psychologue. Elle doit extérioriser sa peine. Elle ne se remettra pas sans aide. La mort de son père est une épreuve douloureuse, mais elle doit réapprendre à vivre. Si elle ne t'avait pas, son fils serait mort. Elle ne l'allaite plus et ne s'en occupe plus. Si tu es d'accord, je vais lui prendre rendez-vous et l'emmener, s'il le faut, de force ! Je la traînerais, mais je ne la laisserais pas dans cet état léthargique. Cela ne peut plus durer. Cela fait presque deux mois qu'elle n'est pas sortie. La vie ne s'est pas arrêtée. Elle est responsable de son enfant. Si elle ne veut pas l'élever, si elle n'en a pas la force, autant le confier à son père, le temps qu'elle aille mieux. Adem a besoin de l'affection de ses parents. Au moins de l'un d'eux.
- Jamais ! Tu ne le sais peut-être pas, mais Idir n'est plus jamais revenu. Même pas un coup de fil. Son compte Facebook a été supprimé. Il est impossible de le contacter même si on a envie ou si on a besoin de lui. Et tu voudrais qu'on lui confie le petit ? Non, non… Je m'occuperai de mon petit-fils, le temps qu'elle fasse son deuil. Je serai une seconde mère pour lui ! Tant que je serai en vie, je prendrai soin d'eux. Ils sont ma raison de vivre.
- Vous êtes plus forte que Kamélia. Je voudrais qu'elle réalise que vous avez besoin d'elle. Il n'y que comme ça qu'elle refera surface, insiste Nawel, très peinée d'être aussi impuissante. Ah, ma tante ! J'ai mal en la voyant ainsi. Ce n'est plus la battante que je connaissais.
Ce qu'elle ne dit pas à Fathma, c'est qu'Idir prend des nouvelles d'eux, à chacune de ses visites. Il n'est pas revenu, car il est à l'étranger où il a subi une intervention et il s'en remet doucement. Il rentrera bientôt. Il ne lui a pas caché son intention de rester avec eux.
- Inchallah qu'elle s'en remettra ! En attendant, je suis là, pour elle et son fils, dit Fathma. Je te remercie de te soucier de nous.
- C'est mon amie. Vous êtes mes amies. Je reviendrai bientôt.
Nawel l'embrasse et la serre dans ses bras, pour la réconforter.
- Est-ce que je peux prendre une photo d'Adem, même endormi ? demande-t-elle. Juste une…
- C'est devenu une habitude, remarque Fathma. Oui, vas-y. Tu es sa tante. Nawel entre silencieusement dans la chambre du petit et le prend en photo, plusieurs fois, de différents angles, sans trop s'approcher au début, puis elle se penche au-dessus du berceau pour l'embrasser, et là, elle remarque qu'il est fiévreux !
- Khalti ! Ma tante ! Adem n'est pas bien. Kami ! Kami ! Ton fils est souffrant, crie-t-elle, avant de le prendre dans ses bras. Vite ! Il faut l'emmener aux urgences.

(À SUIVRE)
T. M.
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