« Nous avons signé un renouvellement de contrat permettant à l'Algérie d'approvisionner la Turquie en gaz naturel liquéfié (GNL) jusqu'en 2024 «, a déclaré le ministre algérien de l'Energie, Mohamed Arkab, en marge du Forum d'affaires algéro-turc, qui s'est déroulé dimanche dernier à Alger. Cette coopération s'inscrit dans le cadre du renforcement du volume des échanges commerciaux et le développement du partenariat dans le secteur de l'énergie entre les deux pays. Pour les cinq années à venir, l'Algérie alimentera la Turquie en gaz naturel liquéfié (GNL) et travaillera de concert sur la promotion de nouveaux investissements et projets dans le domaine. Et ce au même titre que le projet de réalisation du complexe pétrochimique de production de propylène et de polypropylène (PDH-PP), dans la ville d'Adana en Turquie. Les travaux devront commencer durant le premier semestre de 2020, a fait savoir Mohamed Arkab ce dernier a salué les efforts fournis par les investisseurs des deux pays dans la mise en place de ce projet et surtout le sérieux et la rigueur que manifestent les deux parties pour encourager l'optimisation des relations bilatérales entre les partenaires. « Cet accord permettra de renforcer les relations entre les deux pays dans le domaine énergétique « a-t-il ajouté estimant que c'est une importante perspective pour préserver l'intérêt commun des deux pays. Sachant que « l'Algérie détenait déjà 38% du marché turc de gaz de pétrole liquéfié (GPL) «, a-t-il rappelé. Le ministre algérien de l'Energie a exprimé son engouement quant à ce projet qui devrait, également, selon lui « permettre un transfert de technologie en Algérie qui compte construire un complexe pétrochimique de production de propylène et de polypropylène à Arzew «. « Les contrats de ce partenariat avaient été conclus en septembre dernier, et la réception du projet et l'entrée en production du complexe sont prévues 24 mois après le lancement des travaux de réalisation «, a souligné Mohamed Arkab, qui a rappelé, au passage le coût global de cet investissement estimé à « 1,4 milliard de dollars, détenu à hauteur de 66% par la société turque Renaissance et 34% par l'entreprise nationale Sonatrach «. Ces investissements déjà approuvés et signés entre les deux pays témoignent de leur détermination et ambition d'intensifier les échanges commerciaux et renforcer la coopération entre les deux pays, notamment, dans le domaine des énergies renouvelables. Un secteur stratégique qui représente l'alternative de l'avenir et de la prospérité économique des pays qui savent exploiter l'énergie verte. Le forum d'affaires algéro-turc a permis à plusieurs hommes d'affaires algériens de renouer des contacts avec leurs homologues turcs et discuter de toute éventualité de partenariat dans les différents domaines.