Le conseil national du FFS, prévu pour hier, ne s'est pas tenu. Chargé par les deux parties en conflit pour réunir cette instance, le comité ad hoc peine à rapprocher les points de vue des antagonistes. "Le processus de concertation n'étant pas achevé, les conditions de la tenue du conseil national, proposé initialement par le comité ad hoc pour le 14 février, ne sont pas encore réunies", a fait savoir le comité ad hoc dans un communiqué rendu public jeudi. "Après les discussions avec les membres du conseil national d'Alger, il a été conclu que les conditions d'une réunion de l'ensemble de ses membres n'étaient pas encore réunies", précise encore le document qui annonce que le comité ad hoc a "fait de nouvelles propositions aux instances dirigeantes du parti dans le rapport de synthèse qu'il remettra dans les prochains jours". Le groupe, chargé de réconcilier l'équipe favorable à Laskri et ses opposants, considère que "le processus de rassemblement reste plus que jamais vital pour notre parti et qu'il doit être poursuivi quels qu'en soient les obstacles. Il est un préalable indispensable pour mettre en œuvre la meilleure solution de sortie de crise pour le FFS". Le comité ad hoc, théoriquement composé des partisans des deux clans opposés, est chargé de créer les conditions d'une tenue d'une session du conseil national, dont le but est notamment d'organiser un congrès. Mais cela n'a pas aidé à créer le déclic recherché par les cadres et militants du FFS. Même au niveau local, l'organisation de réunions entre groupes rivaux s'est avérée quasiment impossible. Ce fut le cas en janvier dernier à Béjaïa où sur les 24 membres du comité fédéral local, seuls 8 ont répondu à l'invitation du comité de réconciliation. Et rien, pour l'instant, ne présage d'une solution rapide à la crise que vit le plus vieux parti d'opposition.