Plus de 200 000 travailleurs relevant des corps communs de l'Education nationale observeront lundi 23 et mardi 24 février une grève qui s'accompagnera de sit-in devant les sièges des 50 wilayas où est implanté le syndicat auteur du mot d'ordre de grève, à savoir le Syndicat national des corps communs de l'éducation nationale (SNCCOPEN). Ces actions font suite à l'échec d'une tentative de conciliation, a indiqué le président du SNCCOPEN, Sid-Ali Bahari, qui a précisé avoir été convié lundi dernier à une réunion au siège du département de Mohamed Ouadjaout, mais cette séance de travail s'est résumée en "de vagues promesses". En dehors de l'aspect salarial, le SNCCOPEN a formulé nombre d'autres revendications, notamment, l'abrogation des articles 19 et 22 du décret présidentiel 06-03 portant contractualisation des agents de la fonction publique, et qui constitue un frein à leur "titularisation", après même 40 ans d'exercice. Le président du syndicat a assuré que pareille mesure a concerné jusque-là les détenteurs d'attestation de préemploi, sans toucher les 135 000 contractuels des corps communs. Et de citer encore le cas des laborantins, pour lesquels "on a milité pour qu'ils soient intégrés dans le corps pédagogique, mais ils ne bénéficient pas des primes pédagogiques, de documentation et celle relative aux 40% de la prime de rendement", a-t-il affirmé, en considérant que "les services du secteur de l'éducation ne sont pas à la hauteur de la responsabilité, car pour mettre en place la commission ad hoc y afférente, ils ne l'ont pas fait". En tout cas, une réunion avec le ministre de tutelle est prévue le 3 mars prochain, pour tirer au claire la question, a jouté notre interlocuteur.