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L'infrangible lien…
70e partie
Publié dans Liberté le 01 - 06 - 2020

Résumé : Khadidja est surprise de trouver Houari en train de l'attendre. Il s'inquiétait pour elle. Elle lui reproche son manque de considération. Il se comporte comme si elle était une ennemie. Elle veut savoir pourquoi il ne lui a rien dit. Houari finit par raconter la misérable enfance de Samira et qu'il attendait d'elle qu'elle devienne sa mère de substitution. Khadidja est bouleversée. Elle s'en va prendre Samira dans ses bras…
Les mariés peuvent enfin souffler. Ils retournent à table et finissent de déjeuner avant de retourner en piste. Le reste de l'après-midi se passe mieux qu'il ne l'aurait rêvé. Houari voit sa mère s'amuser et entraîner Samira sur la piste de danse plusieurs fois. Les serveurs apportent la pièce montée. Les mariés sont entourés de leurs familles. Khadidja se charge de montrer la parure en or avant qu'ils ne se passent la bague au doigt.
Le DJ lance de nouveau des chansons rythmées. Les mariés dansent en premier puis sont vite rejoints par leurs familles. Kamel continue de filmer. Il est impatient de montrer les photos et les vidéos à leur famille et à leurs amis. Il regrette qu'ils n'aient pas fait la fête au village. Il y aurait eu plus de monde. La fête aurait duré plusieurs jours.
- Dommage ! dit-il à son père. C'est une superbe fête. Notre famille a raté un grand moment.
- On a fait selon la volonté de ton frère, mais je te promets de nous rattraper, lui dit-il, lorsque tu te marieras;
- Inchallah, père !
Toute bonne chose a une fin. Le DJ lance une dernière chanson, une musique douce. Ils dînent au restaurant et se préparent à partir. Mais avant, on les félicite et on les embrasse. Le mariage s'est bien passé et ils étaient heureux d'y avoir assisté. Ils s'étaient bien amusés. On les félicite encore, on les embrasse avant de se séparer tout en promettant de se revoir le lendemain. Houari propose à sa famille de monter chez lui mais sa sœur Narimène refuse, en prenant le bras de sa mère qui allait accepter.
- Frère, je ne sens plus mes pieds, se plaint-elle, en grimaçant un peu. Je n'ai qu'une envie, rentrer me reposer. On n'a pas arrêté de danser.
- C'est le plus beau jour de ma vie, dit-il. Je vous remercie d'avoir été là pour le rendre inoubliable.
- On vous souhaite d'être heureux. On sera toujours là pour vous, promet Khadidja. Samira, en plus d'avoir un mari, tu as une famille maintenant.
- Je sais, mère, je ne vous décevrai pas.
- Arrêtez, les prie Houari. Vous allez me faire pleurer.
- Allez-y ! Rentrez chez vous ! On passera vous voir demain !
Le temps de s'embrasser une dernière fois et de se souhaiter une bonne nuit, Houari et Samira montent chez eux après leur départ. Houari la surprend en la prenant dans ses bras pour passer le seuil de la porte.
- On va nous voir, lui reproche-t-elle. Ce n'est pas dans nos
traditions.
- C'est romantique, non ? Quelle mariée n'en rêve pas même si ce n'est pas dans nos traditions ? Et puis, j'ai le droit de porter ma femme, dit-il en la reposant. Bienvenue chez toi, Samira !
- Merci, dit-elle, en jetant un coup d'œil autour d'elle. Wow, murmure-t-elle. C'est magnifique !
- C'est toi qui l'es, répond-il gravement, des lueurs dans les yeux. Tu veux visiter le reste de l'appartement ?
- Oui, mais avant, dit-elle, je voudrais parler avec toi…


(À SUIVRE)
T. M
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