Ahmed Ben Bella qu'on croyait être le fer de lance de la campagne pour la charte pour la paix et la réconciliation nationale est étrangement absent des tribunes. Le président de la fameuse commission nationale de l'amnistie générale (Cnag) semble déçu de constater la disparition du vocable “amnistie” du lexique présidentiel. Pis, Ahmed Ben Bella ne s'est même pas déplacé à Oran pour assister au meeting de son “ami” Bouteflika, préférant la “ouaâda” (l'offrande) annuelle de la zaouïa de Sidi M'hamed El-Ouassini qui a eu lieu ce week-end à Maghnia. Pour certains, la bouderie de Ben Bella est politique en ce sens qu'il n'aurait pas apprécié les propos du président sur l'ex-FIS alors que lui se serait engagé avec les ex-responsables du parti dissous de les remettre en scelle via l'amnistie générale.