Le mercato de l'USMA démarre en trombe. Jusque-là, le nouveau directeur sportif Antar Yahia a déjà conclu avec Oussama Abdeljalil, Redouani, Achour, Mehdi Bennedine, Salim Akal et Mazir Soula, en attendant Alexie Guendouz et d'autres joueurs. Ce qui présage d'un changement radical du visage de l'USMA pour la saison 2020-21. À ce titre, dix joueurs seront libérés afin de faire de la place aux nouvelles recrues. Il s'agit de Belkaroui, Tiboutine, Redjimi, Kheiraoui, Oukal, Cherifi, Ardji, Yaïche, Mansouri et Ellafi. Cependant, la question est loin d'être réglée, car la plupart de ces joueurs libérés sont encore sous contrat et surtout n'ont pas été payés depuis de longs mois. Un joueur comme le Libyen Ellafi n'a pas perçu son salaire pour des raisons de transfert d'argent depuis près de dix-huit mois. Il lui reste un an de contrat. Il n'avait perçu au moment de sa signature en décembre 2018 qu'une avance de 3 salaires. L'USMA lui doit donc la somme d'environ 4 milliards de centimes (salaire mensuel : 18 000 euros). Antar Yahia chercherait donc à le céder de façon à pouvoir lui verser son dû et tenter de réaliser une petite plus-value. Pas évident du tout avec une telle ardoise. Le Club Sfaxien serait intéressé, mais point d'offre pour le moment, d'autant plus qu'Ellafi est actuellement en vacances à l'étranger. Il en est de même pour Belkaroui qui a fait valoir à la justice un chèque impayé, signé par l'ex-président du conseil d'administration Chendri. Belkaroui est pisté par le MCO. Antar Yahia pourrait à ce titre discuter avec lui et trouver une solution qui arrange les deux parties. Pour le reste des joueurs libérés, il faudra aussi trouver des compromis pour signer les résiliations de contrat nécessaires sans lesquelles l'USMA ne peut pas enregistrer de nouvelles licences (recrues) à la LFP. À noter que l'USMA fait face à un autre problème crucial, celui de l'interdiction de recrutement prononcée par la FIFA dans l'affaire Prince Ibara. Pour le moment, la FIFA n'a toujours pas levé cette sanction, alors que la direction de l'USMA affirme avoir payé les 220 000 euros d'Ibara.