Suite aux déclarations de la section syndicale parues dans notre édition du 18 septembre, les membres du bureau exécutif de l'APC de Raïs Hamidou, réunis sous la présidence du maire Boudjemaâ Zioua, réfutent formellement les accusations contenues dans le droit de réponse. Le P/APC confirme qu'il n'est pas convaincu par la proposition de la commission de discipline concernant les sanctions du 2e degré prises à l'encontre des deux travailleurs. “Il s'agit de fautes graves relevant du 3e degré”, soutient-il. Ce dernier rappelle aussi que les nominations à des postes supérieurs sont du ressort du président de l'exécutif communal, comme le stipule la loi. S'agissant de la tenue de l'AG, il souligne que celle-ci ne peut être autorisée si la demande n'est pas accompagnée de l'ordre du jour. “Sachant que la procédure n'a pas été respectée, on a convenu, d'un commun accord au mois d'août, de régler certains problèmes. À la suite de quoi un rendez-vous a été pris pour septembre pour l'étude du règlement intérieur. Contre toute attente, un préavis de grève nous a été communiqué en contradiction avec les dispositions réglementaires”, dira-t-il. Pour ce qui est du point relatif au développement de la commune, les membres du bureau exécutif précisent que “le syndicat n'a pas à s'ingérer dans la gestion de la commune”. “En s'ingérant dans les programmes de développement de la commune, on veut tout simplement discréditer le maire et les efforts méritoires qu'il a entrepris pour la stabilité de la commune”, fera observer l'un des membres. Abordant le cas du chef de service du personnel, le P/APC dira que ce dernier a été installé pour assainir le dossier des allocations familiales, ainsi que la gestion de la carrière des travailleurs. Il n'a fait qu'aggraver la situation par le laisser-aller et la négligence. Au 1er trimestre 2005, un écart de 25 millions de centimes a été constaté alors qu'entre 2003 et 2004, plus de 230 millions de manque à gagner dans ce dossier ont été enregistrés. “En tout, ce sont quelque 350 millions de centimes qui n'ont pas été récupérés”, persiste et signe le maire. Quant au préposé au guichet résidence, il précisera que le citoyen en question habite chez un parent, ce qui ne lui ouvre pas droit à l'attribution dudit document. “Il faut un contrat de location dûment établi.” En conclusion, le maire affirme que les sanctions sont amplement justifiées et que la section syndicale, qui était d'ailleurs suspendue en 2004 pour manque d'adhérents et d'activité, essaie de défendre l'indéfendable. A. F.