Dans une lettre transmise hier au président de l'instance onusienne, M. Mohamed Abdelaziz a demandé au Conseil de sécurité “d'assumer pleinement ses responsabilités, en exerçant ses prérogatives et en imposant au gouvernement marocain les sanctions qui s'imposent, en vue de l'amener à se conformer aux résolutions, permettant au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination”. Le chef de l'Etat a indiqué que Rabat se doit “d'honorer ses engagements internationaux et appliquer sans tarder les accords conclus” avec le Front Polisario, en condamnant les manœuvres marocaines reportant la décolonisation du Sahara occidental. Il a, en outre, appelé les “institutions spécialisées” à engager des “poursuites judiciaires à l'encontre des responsables marocains, auteurs de crimes contre l'humanité”, en relation avec le conflit maroco-sahraoui, exigeant la libération “immédiate et inconditionnelle” des 37 détenus politiques sahraouis, en grève illimitée de la faim depuis 46 jours, ainsi que la libération de 151 prisonniers de guerre sahraouis et de faire la lumière sur le sort de “plus de 500 disparus civils sahraouis”. H. A.