Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville a refusé d'accepter la justification présentée par les responsables, selon laquelle le retard dans l'achèvement des travaux est lié à la pandémie de coronavirus. À l'occasion de sa visite de travail qui l'a conduit, le jeudi 6 mai, dans la wilaya de Biskra, Mohamed Tarek Belaribi, ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, a assisté à une présentation détaillée des programmes de logement de différentes formules présentés par les responsables de son secteur, au niveau du pôle urbain 500 logements sociaux locatifs, avant de procéder à la pose de la première pierre pour l'achèvement de 800 logements location-vente. Après quoi, le ministre a rendu visite au nouveau pôle urbain, où un projet de 136 logements publics promotionnels de la zone ouest est en cours de réalisation. À l'issue de cette visite, M. Belaribi a assisté à la cérémonie de remise des décisions d'attribution de 1 735 logements publics locatifs (LPL), à l'Ecole régionale des sports olympiques. Le ministre a aussi appelé au recouvrement des dettes de l'OPGI estimés, selon lui, à plus de 842 millions de dinars. Il a également refusé d'accepter la justification présentée par les responsables, selon laquelle le retard dans l'achèvement des travaux est lié à la pandémie de coronavirus, tout en ordonnant l'accélération du lancement de tous les projets qui accusent un retard énorme avant la fin du mois de juin prochain. Approché, le président de l'association des 3 000 souscripteurs AADL-2, Wail Laouar, a tenu à rassurer les souscripteurs qu'"un quota de 800 logements sera réceptionné le mois de novembre prochain". "Nous avons, en marge de cette visite, eu une longue discussion avec le ministre, le wali, ainsi que d'autres responsables en charge de ce dossier. Nous leur avons transmis nos doléances les plus importantes, dont la préparation de la nouvelle zone d'expansion urbaine, Assami-Mohamed, laquelle enregistre une absence remarquable de commodités indispensables pour un cadre de vie décent, y compris les infrastructures publiques ou privées, dont les plus importantes sur lesquelles nous insistons toujours sont les écoles, les routes, les locaux de commerce, l'aménagement des espaces publics, un siège de sûreté urbaine, et surtout un établissement public de santé", a-t-il précisé. Selon M. Laouar, "le ministre a demandé au directeur général des infrastructures et de l'équipement d'ajouter des projets éducatifs au profit de cette zone, à savoir deux écoles primaires, deux CEM et un lycée". Et d'ajouter : "Quant aux locaux commerciaux qui restent toujours fermés, faute d'exploitants, en raison de leurs prix de vente exorbitants, le représentant du gouvernement a donné l'autorisation de recourir à la formule de location-vente de ces locaux au profit des jeunes au chômage désireux de les exploiter." H. BAHAMMA