C'est la désorganisation en matière de sécurité industrielle au sein des sites pétrochimiques de Skikda et d'Arzew ; tel est le constat révélé hier suite à l'incendie qui a provoqué 2 morts récemment dans le pôle de Skikda. Il n'y a pas de culture de la sécurité. Des agents chargés de ce volet ne respectent pas eux-mêmes les règles de sécurité, a-t-il laissé entendre. Il est temps, a-t-il dit, que la gestion des zones industrielles de Sonatrach s'effectue selon une approche systémique, avec une organisation locale, régionale et au niveau du siège qui permette un regroupement des moyens d'intervention. Il a indiqué que les moyens d'intervention ont manqué dans la lutte contre l'incendie de Skikda. Le personnel n'était pas préparé à ce genre d'incident.