Rencontré dans sa loge à la fin du concert, Nacereddine Chaouli a bien voulu répondre à nos questions. Liberté : Comment avez-vous élaboré le programme de ce soir ? On remarque beaucoup de chansons légères, Insirafate et Inkilabate surtout. Oui, car c'est ce qui fait le charme de Ramadan, le public veut se divertir et non s'ennuyer. Il aime la reprise des succès. D'ailleurs, celui d'aujourd'hui a été remarquable. J'ai senti que ce sont des mélomanes avertis ; c'était un public de connaisseurs et j'en suis ravi. Qu'avez-vous “commis” avec Qoum tara ? Vous nous avez surpris. (Rire), foukti ? Cette chanson je l'ai entendue à Séville, chantée par des Espagnols. Le souvenir de cette musique particulière m'est resté, il m'a plu et je l'ai repris. Que fait Nacereddine Chaouli, actuellement ? Depuis le début du Ramadan, je suis à Alger. Je me produirai jeudi prochain au TNA. Actuellement je suis professeur de musique au Centre Culturel Algérien à Paris (CCA). Je me considère comme l'ambassadeur de la musique andalouse algérienne à l'étranger. Parlez- nous de vos débuts ? 1991, a été mon 1er concert au Palais de la culture. Je totalise actuellement 25 ans de carrière ; auparavant, j'étais musicien, mais c'est mon maître, Mustapha Skandrani, à qui je dois d'être ce que je suis aujourd'hui, qui m'a poussé à chanter et à me lancer dans la carrière de chanteur professionnel. Vos projets ? Pour marquer mes 25 ans de carrière, avant décembre, sortira ma première nouba. Ce sera une nouba H'ssine. Vous êtes donc les premiers à le savoir. N.S.