Depuis 2016 à ce jour, le taux de financement des projets est de 50% concernant les jeunes issus de la formation professionnelle et varie entre 40 et 45% pour les diplômés universitaires. Trente-sept projets de création de microentreprises dans le cadre de l'Anade et dans plusieurs domaines (agriculture, service et industrie TP, BTPH et artisanat) ont été financés en 2020 dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès, soit 20 au profit des jeunes diplômés de la formation CFPA et 17 pour les diplômés de l'enseignement supérieur, a déclaré hier à Liberté Mohamed Djaidri, chargé de la cellule de communication de l'Anade. Il a ajouté qu'à la fin du mois de mai 2021, 27 autres projets ont été financés. Selon M. Djaidri, depuis 2016 à ce jour, le taux de financement de ces projets est estimé à 50% au profit des jeunes issus de la formation professionnelle et entre 40 et 45% pour les diplômés universitaires. "Jusqu'à présent on a enregistré 405 microentreprises financées et inscrites sur la plateforme numérique qui demeurent en difficulté, depuis la création de l'Ansej", a-t-il signalé. S'agissant des domaines pour lesquels optent généralement les jeunes issus de l'université et du secteur de la formation professionnelle, M. Djaidri a cité l'agriculture, l'artisanat et les activités de services. Pour ce qui est des universitaires, ils optent pour les idées d'innovation, de créativité et de production, notamment ceux en relation avec l'agriculture, l'informatique, la biologie, les sciences commerciales, l'économie, le marketing, les génies mécanique et électrique, ainsi que les langues. Par ailleurs, dans le cadre de la promotion de la culture entrepreneuriale chez les diplômés universitaires et ceux issus des établissements de l'enseignement et la formation professionnels, le chargé de la cellule de communication de l'Anade a fait savoir que 70 participants, tous secteurs d'activité confondus (agriculture, informatique, biologie, science commerciale, économie, marketing, génie mécanique et électrique et langues) ont assisté à la dernière université d'été, encadrée par les spécialistes du Centre d'appui et conseil (CAC). "Deux projets de formation et de sensibilisation sont actuellement en cours de concrétisation en collaboration avec la maison de l'entrepreneuriat et l'Anade, dont le but vise à inculquer l'esprit de culture entrepreneuriale chez les jeunes issus de la formation professionnelle, ce qui leur permettra de bien comprendre et de maîtriser les différentes étapes du processus entrepreneurial et de progresser dans leur projet de création ou de reprise d'entreprise", a indiqué M. Djaidri. Ce programme de formation vise aussi à acquérir des compétences transversales, à savoir l'ouverture, la créativité, la curiosité, le savoir-être et la maîtrise de la communication, mais aussi et surtout la création et la gestion d'une entreprise, l'accompagnement entrepreneuriale et l'intégration professionnelle des diplômés universitaires et des jeunes des centres et des instituts de formation professionnelle. A. BOUSMAHA