Le pôle industriel et pétrochimique d'Arzew vient finalement de se doter de commissions mixtes qui seront appelées à jouer un rôle pivot dans les domaines techniques du génie mécanique, du génie de l'environnement et du génie des matériaux, a-t-on appris, hier, de sources proches du complexe pétrochimique. “Nous allons associer des universitaires de renom à ces commissions hautement techniques dont le but sera justement de valoriser et de mettre à jouer les dernières techniques en matière d'optimisation et en matière de production pétrochimique”, nous a indiqué un animateur du projet. Plus de 100 universitaires, venant d'une vingtaine d'universités ou centres universitaires du pays, se sont, en effet, penchés sur la meilleure façon de rentabiliser la pétrochimie et ses dérivés, alors que la demande sur la production nationale s'accroit de jour en jour. Selon un des responsables du projet, les objectifs recherchés à travers ces commissions scientifiques sont multiples. Il s'agit, d'abord, de réunir les atouts techniques pour favoriser l'échange d'idées et l'optimisation des progrès scientifiques et techniques dans les domaines du génie mécanique, de l'environnement et des matériaux. Par ailleurs, et dans le domaine de la chimie industrielle, un appendice de ces commissions sera créé à l'effet d'offrir une opportunité aux chercheurs et aux spécialistes en pétrochimie pour exposer leurs travaux, de discuter et de mettre en valeur leurs expériences respectives dans le domaine de la recherche scientifique. En l'état actuel des choses, l'évaluation de la recherche et de l'enseignement du génie des procédés en Algérie, ainsi que le développement industriel pétrochimique restent tributaires du degré des relations scientifiques entre chercheurs et opérateurs industriels. Et dans ce cas précis, la conjugaison de l'ensemble de ces objectifs est d'arriver à une meilleure relance de l'activité de recherche dans le domaine du génie des procédés avec ses trois composants : environnement, matériaux et génie chimique. Des cadres de la division Aval, filiale de Sonatrach, prendront part à ces commissions pour suivre et être informés des travaux de recherche de leurs collègues universitaires. Il faut souligner que la vocation première du département de chimie industrielle, qui est de former des cadres destinés à opérer dans les secteurs de l'industrie chimique, para-chimique et pétrolière, a fait qu'il a toujours existé des relations très étroites entre ce département et la Sonatrach. Dans ce contexte, nous apprenons qu'une rencontre a récemment eu lieu entre les chefs d'établissement, des universités de l'Usto et d'Es Sénia avec les responsables de la division Aval (Sonatrach) afin de redynamiser la coopération existante entre ces organismes, pour l'approfondissement du partenariat dans un cadre juridique formel, par la mise en place de commissions mixtes de travail. B. GHRISSI